Comment procédez-vous pour être édité ?

Je me suis toujours posée cette question, est-ce qu'en général pour se faire éditer, il faut:
1- cibler une collection, d'un éditeur, étudier: style, genre, format.... et créer un projet qui rentre pile poil dans ses cordes, bref ses collections, sur l'étagère?
ou...
2- laisser libre cours à son inspiration, et tenter au hazar les éditeurs...?

je me suis plusieurs fois entendu dire que ce que je venais proposer ne rentrait pas dans la ligne éditoriale, là est toute la difficulté, comment rentrer dans un moule? dans une ligne éditoriale? lorsqu'on est un peu "artiste dans l'âme", c'est à dire dans son monde et loin, trés loin, des règles, des lignes et autres barrières. certains et certaines d'entre vous ont réussi, quel est le truc????

Personnellement, j'ai déjà fait les deux.
Le plus souvent j'écris les histoires qui me plaisent sans contrainte extérieure puis espère qu'elles plairont.
Mais il m'est arrivé de m'appuyer sur des collections précises en espérant rentrer dans un "moule".
Et jusqu'à présent, c'est cette deuxième solution qui s'est avérée la plus payante.

Hello, je fais un peu comme Isa

2 solutions, essayer d'entrer dans le moule, + de chances que ça corresponde à une collection existante.
Ou faire ce qu'il te plaît, + de chances d'affirmer ton style.

La solution 1 t'apportera peut-être des contrats rapidement, mais il y a un risque de te perdre dans quelque chose que tu n'aimes pas.
La solution 2 est plus longue à mettre en place, mais je pense sincèrement qu'elle est plus payante sur le long terme. Un style affirmé et des publications qui se tiennent feront "durer" un auteur/illustrateur.

oui, je pense un peu comme toi Audie, mais vu mon age je pense qu'il vaut mieux que je fasse l'effort du "moule" plus trop le temps d'essayer d'imposer un nouveau genre...

Je pense que l'on peut rester soi en tentant de correspondre malgré tout aux attentes d'un éditeur.
Il suffit de trouver le bon dosage afin de garder sa personnalité, sa "patte" tout en essayant de correspondre à des lignes éditoriales précises.
Lorsque l'on essaie de rentrer dans un moule, on choisit de toute façon un moule qui convient à ce que l'on est, sinon, je rejoins Audie, on risque de se perdre.

Oui en fait quand on y réfléchi c'est normal, il faut faire un minimum de concessions afin de s'intégrer à une collection, et ne pas avoir la prétention de demander qu'on en ouvre une nouvelle pour soi. Je pense que c'est ce que je vais faire, mon style, mais dans les moules des éditeurs, soyons raisonnables et modeste:roll:
Je pense aussi qu'envoyer un projet achevé n'est finalement pas une très bonne idée, ça ferme toutes interventions des éditeurs, j'enverrai probablement la prochaine fois qu'une ébauche, avec une ou deux illustr. terminées et le texte de l'auteur. Enfin, pour ma part, j'aime autant travailler en binome avec un auteur, car il saura mieux que moi écrire, les auteurs ont des règles, les "signets" je crois et autres langage qui leurs sont propres... je me concentrerai sur l'illustration après tout je suis illustratrice et non écrivain.

Oui, en général on envoie le texte en entier accompagné de 2 ou 3 dessins

Moi pour ma première parution et bien c'est un texte tout droit sorti de mon imaginaire et de celui de l'illustratrice et un coup de cœur de l'éditeur notre projet était accompagné de 3 illustrations plus story board crayonné mais nous n'avons pas présenté le livre en entier ni sous maquette ni rien du tout, juste un Pdf...moi je pense continuer de cette façon sans me poser plus de question, j'écris sur tout ce que j'aime et puis si ça plait et bien c'est le bonheur si çà ne plait pas et bien je continue quand même...voilou !

Bonjour à toutes et tous.
Je m'excuse par avance si je pose des questions qui ont déjà été posées, le but n'étant pas de faire des doublons, mais de vous demander quelques conseils concernant l'édition et l'envoi de textes.

Je ne suis pas illustratrice, juste auteure. Et auteure non professionnelle. Bref en deux mot une auteure parfaitement inconnue
J'ai déjà fait des envois à une quinzaine de maisons environ, je n'ai eu que des refus. J'avais fait l'envoi de plusieurs textes.
Je me demandais comment, vous auteurs, déjà publiés ou non procédiez vous pour l'envoi de vos textes? Envoyez vous un seul texte à la fois? Avec une illustration ou non? ou plusieurs textes?
Sachant que je n'écris pas de romans, juste des poèmes et des contes qui peuvent faire des petits albums, une histoire donc qui prend rarement plus d'une page ou deux.
J'ai envoyé plusieurs histoires et je me demande si je ne dois faire des envois texte par texte...

Bref je suis preneuse de tous vos conseils et vos expériences en la matière, d'avance je vous remercie.

Je me suis permise de fusionner tes questions avec le sujet de Duffy, tout récent, qui aborde exactement le même thème

Merci et désolée pour le doublon.

Perso, je fais toujours un envoi par projet, je n'en transmets jamais plusieurs à la fois

Bonjour Friskette, j'envoie également texte par texte...par contre c'est un véritable travail de recherche auprès des éditeurs pour voir si tu corresponds bien à la ligne éditoriale, donc bien cibler et puis les refus c'est normal, on en a tous beaucoup en tant qu'auteur, il faut persévérer, continuer d'écrire, comprendre pourquoi ça n'a pas marché la dernière fois, et puis on est beaucoup à écrire et à illustrer...pour les poésies, il y a peu d'éditeur donc normal...bon courage à toi !

Merci pour vos réponses. Après mes envois je suis tombée enceinte, entre temps j'ai eu les refus.. et depuis plus le temps de rien ma dernière va avoir 7 mois et j'ai bien du mal à m'organiser à nouveau pour écrire et faire mes recherches

J'avais déjà ciblé je pense, c'est à dire je ne vais pas envoyer un conte pour petits à une maison qui ne fait que des romans pour ados par exemple... mais ai-je assez bien ciblé? Je ne sais pas.

Si par exemple vous avez un texte que vous souhaiter envoyer vous trouvez une maison d'édition qui fait une collection qui correspondrait à votre texte... vous envoyez le texte à la maison en précisant pour quelle collection?

Pardon si mes questions sont un peu bêtes, je n'ai fait qu'une quinzaine d'envois, et je n'ai pas ciblé une collection mais des maisons d'éditions qui m'ont toute répondu que ça ne correspondait pas..
Je pense que je ne dois pas savoir bien cibler...

Pour les poésies, ce sont de vraies histoires mais que je fais rimer, donc je ne considère pas ça comme une poésie à proprement parler avec la technique de la poésie, mais j'ai déjà lu des histoires pour enfants parmi les livres que nous possédons à la maison où elles sont en rimes également, et ce ne sont pas des poésies, mais bien des albums d'histoires écrites en rime.

Reste à savoir qui le fait et qui le fait pas... comment bien cibler sans acheter toutes les collections des bouquins pour lire ce qu'ils publient?

Pas de soucis, tu ne poses pas de questions bêtes. Ce sont également des questions que nous nous sommes déjà posées auparavant. Si cela est possible, oui dis-leur à quelle collection pourrait correspondre ton texte
Pour bien cibler, je vais en bibliothèque ou à la Fnac ou chez un autre très grand libraire et là je feuillette, pour regarder comment sont écrits ou présentés les textes

Merci je vais regarder ça plus sérieusement, retravailler certains de mes textes qui je pense en ont vraiment besoin et tenter de nouveaux envois. Cette fois ci je vais choisir un seul texte, le rendre le plus clair possible, et bien mieux cibler. Et puis je vais tenter de garder espoir aussi

Oui, toujours garder espoir même lorsque les réponses s'avèrent négatives. Un jour, l'on reçoit un oui et alors c'est la nouba

J'imagine il faut beaucoup de rigueur aussi ce qui me manque cruellement depuis quelques temps.. car l'espoir ne fait pas tout.. mais ça aide à se motiver

Ce n'est pas évident tous ça, ce que je regrette un peu c'est que les lettres de refus sont toujours très vagues, du moins impersonnelles, je conçois tout à fait qu'ils n'aient absolument pas le temps de répondre à chacun, ils ne sont pas payés pour ça non plus, mais ça aiderait bien de savoir ce qui a cloché, et dans quelle direction l'on doit repartir

Oui je n'ai reçu que des lettres impersonnelles.... en même temps quand je lis ce que certaines ont reçu, je me dit finalement... ça fait moins de mal parfois... mais c'est sûr que ça n'aide pas à avancer... pour moi un refus est un échec... alors j'ai beaucoup de mal à me lancer à bombarder les maisons d'éditions justement car je sais que j'ai du boulot à fournir pour que mes textes soient éditables... hélas je travaille beaucoup à l'instinct, au cœur... quand j'écris une histoire, ça me prend très peu de temps, une heure environ... après j'ai du mal à la retravailler, non pas parce que je la trouve ou me trouve parfaite,loin de là mais parce que je tiens à ces premiers jets, à ce qui sort de notre imagination... dès que c'est retravaillé, ce n'est plus la même chose.... on perd de notre style, de notre "patte", de notre personnalité...
je dois pas avoir ce qu'il faut je pense pour écrire des textes "éditables"... car je n'ai aucune technique j'écris comme ça vient... je réfléchis très peu... et je pense que le travail d'écrivain est d'écrire mais surtout de ré-écrire. Je n'ai pas encore appris à faire cela... ça ne va pas m'aider à être publiée
Et vous, vous retravaillez beaucoup vos textes ou vos dessins avant de les envoyer? faites vous en sorte que ça rentre dans un "moule"?

Le truc en fait si je peux me permettre c'est qu'il ne faut pas que tu sois "obsédée" par l'idée d'être éditée, j'étais un peu comme toi avant, c'est pour ça que tes propos attirent mon attention. On a tous ou toutes envie d'être éditée un jour, et puis bon après
Un jour un éditeur Espagnol m'a contacté, j'en croyais pas mes yeux, il me dit qu'il aime ce que je fais, etc, etc.... et me dis qu'il réalise des fanzines, super, prête à foncer enfin, le hic: il m'envoie un texte (une histoire glauque, futuriste, citadine, pour adulte!!! tout ce que j'aime ) conclusion j'ai abandonné le projet, incapable de plancher la-dessus, mon mari ne me comprenait plus du tout, que faire et comment lui expliquer, c'est pas que je ne voulais pas, je ne pouvais pas, aucune inspiration, un ennuis terrible rien qu'en lisant le texte, conclusion, garde confiance même en cas de refus, reste toi même, peauffine ton style, dans notre métier il n'y a pas d'âge limite pour y arriver, si ça doit venir ça viendra un jour...

Oh tu sais je ne suis pas obsédée par le fait d'être publiée, au contraire, c'est un rêve, pas une obsession... dans le sens rêve dans un idéal... si j'étais obsédée je pense que j'aurais déjà tout fait pour me faire publier et j'en suis très très loin... à vrai dire ça reste une désir, comme toute personne qui écrit, mais je n'en ai jamais fait un but réel... voilà pourquoi je sais que je n'ai pas assez travaillé pour rendre l'idée un tant soit peu possible.. je reste avant tout dans la création, pour juste la création pour moi et mes enfants... après y'a la petite voix qui me dit parfois " ça serait bien si" oui ça serait bien, car je me vois nulle part ailleurs à part être maman... donc oui j'en rêve plus ou moins d'en faire un métier mais ne suis pas obsédée par le fait d'être publiée car je n'ai jamais touché de près l'idée que ça sera un jour possible... suis un peu compliquée dans ma tête je ne suis pas sûre que ça ait du sens en fait

En tout cas je comprend ton refus vis à vis de ce projet.... comment dessiner ou écrire quand ce qu'on nous propose ne nous correspond pas du tout? Comment trouver la passion, comment rester soi même avec son inspiration et son univers? C'est impossible.

Tu te sous estime friskette, récapitulons:
tu es maman (3 enfants, c'est pas rien, c'est le plus beau métier au monde )
tu dis que tu ne te vois nulle part ailleurs, il faut voir 2 choses, si tu as besoin d'argent alors tout comme moi, il faudra faire de l'alimentaire, mais rien ne t'empèche de poursuivre ton rêve, le week-end, le soir quand les petits sont couchés...
Si par contre tu peux te permettre de ne pas bosser, alors fonce et accompagne toi peut-être d'un illustrateur, se sera plus parlant pour les éditeurs si tu joins à ton texte les images.

Avant d'envoyer le tapuscrit, il est primordial de vérifier la ligne éditoriale de l'éditeur. S'il ne publie que des livres pour enfants de 4 à 8 ans et que tu a écris un roman pour ados, tu essuyeras un refus.Vu les tarifs postaux, il serait dommage de lui envoyer ton travail. Toujours dans un but économique, je prends parfois contact par téléphone ou par mail avant de faire parvenir mes écrits, au moins je suis fixé. J'ai procédé ainsi pour mon prochain roman. 10 Demandes, 8 éditeurs ont été intéressés.Résultat, il paraitra à compte d'éditeur avant l'été.
Et surtout, faire preuve d'humilité. Les grandes maisons d'édition ne nous attendent pas. Je préfère opter pour des éditeurs régionaux qui seront certainement plus à l'écoute et j'aurais certainement un peu plus de chances de voir mon livre imprimé. Ne pas s'alarmer si ton livre est refusé. Le reprendre, le réécrire et le faire lire à ton entourage en demandant à tes proches d'être de véritables tyrans. Si tu as des réponses de béni-oui-oui, ta prose risque de ne jamais voir le jour. Les critiques sont toujours bonnes à prendre.
Je ne demande jamais d'avaloir, en général, l'éditeur laisse 8 à 10% de D.A. De toutes façons, je n'écris pas pour gagner des sous ; car si c'était le cas, nous ne mangerions pas bien gras à la maison !!!

Mon petit grain de sel dans la discussion...
Personnellement, je n'envoie quasiment jamais rien... Je l'ai fait au début, lorsque j'écrivais en amateur et j'ai reçu bien des réponses négatives !
Maintenant, je n'envoie plus. Je fais jouer le réseau, m'adresse directement à la bonne personne, présente mes projets en salons ou en festivals.
Ca marche très bien, tant pour l'image (je suis scénariste) que pour le livre...
Bien sûr, se constituer un bon carnet d'adresse, ça prend du temps et de l'énergie, mais je pense que c'est très payant et indispensable si on veut vivre de son stylo.

Daffy oui je me sous estime peut-être mais je me soigne pour le moment je peux me permettre de rester à la maison, faut juste que je trouve une bonne organisation avec les 3 enfants... et retrouver la motivation

Eric en effet c'est intéressant ta démarche, en plus le contact physique est un plus quand on peut parler de vive voix de son projet... cela dit il faut pouvoir se déplacer dans les différents salons et festivals... du fin fond de ma Franche-Comté avec mes 3 enfants à plein temps hélas cette option n'est pas valable pour moi pour le moment

Laurent, merci pour tes conseils, j'ai fait lire mes textes, j'ai eu quelques critiques constructives qui me font réfléchir, mais bien souvent comme tu dis c'est du béni oui oui... mais beaucoup sont des mamans qui ont des enfants, et qui ont lu mes histoires à leur enfants, qui les ont appréciés. Après ces mamans ne sont pas des professionnels et n'ont pas le regard critique. Donc je me fie pas à elles pour évaluer mon travail, par contre le fait de savoir que ça leur plait et que ça plait à leur petits c'est très agréable, même si c'est pas éditable en l'état et que je peux améliorer encore beaucoup mes textes pour que ça puisse le devenir.

Au fait, vous envoyez vos textes aux magazines pour enfants? Est-ce aussi difficile qu'avec les maisons d'éditions? J'ai vu en parcourant le net beaucoup d'auteurs qui ont publié des textes dans divers magazines avant d'être publié en album.. et vous quelles sont vos expériences avec les magazines?

Tu sais j'ai trois enfants aussi et quand ils étaient tous petits je n'aurais pas pu me mettre sérieusement à l'écriture car je voulais me consacrer à eux et en plus j'avais un autre travail, maintenant que le dernier se débrouille tout va mieux mais je ne regrette pas d'avoir prit tout ce temps avec eux et puis j'écrivais quand même pour moi...Et ma passion revient maintenant au grand galop...je crois que homme ou femme on est tous à un moment prit par la famille et par un travail et tout dépend de comment on s'organise...Prends ton temps pour apprendre à te repérer un peu mieux dans le monde de l'édition et un jour tu verras, çà marchera...et puis c'est vrai moi aussi j'ai appris que écrire pour soi et ses enfants ce n'est malheureusement pas tout à fait comme le veulent parfois les éditeurs qui veulent avant tout vendre leur livre...Il faut aussi être dans l'air du temps mais c'est vrai qu'il y a des thèmes universels...
et qui d'autres qui reviennent selon des modes ou pas...bon courage à toi !

J'ai écrit en même temps que toi Pour les magazines c'est idem, chacun à ses contraintes, thèmes, il faut chercher sur les sites en ligne, demander, proposer ces textes, voir le nombre de signes et attendre...

merci pour ta réponse... oui je suis d'accord avec toi.. je connais quelques auteures mamans qui écrivent sans problème tout en gérant leurs enfants, je ne sais pas comment elles font... quand je n'avais que mes deux enfants, dès que ma deuxième a été à l'école, j'ai pu faire un énorme pas en écriture car j'avais beaucoup de temps en journée. Là avec bébé, c'est difficile.. ça fait plus d'un an que j'ai pas écrit une ligne ça me manque... juste des ébauches d'histoires, mais rien de fini, de construit. Mais le temps me manque aussi
Merci pour tes conseils et tes encouragements

laurent a écrit:Je ne demande jamais d'avaloir, en général, l'éditeur laisse 8 à 10% de D.A. De toutes façons, je n'écris pas pour gagner des sous ; car si c'était le cas, nous ne mangerions pas bien gras à la maison !!!

C'est quoi exactement un avaloir? je sais se que sont les droits d'auteurs, mais pas l'avaloir!

eric a écrit:Maintenant, je n'envoie plus. Je fais jouer le réseau, m'adresse directement à la bonne personne, présente mes projets en salons ou en festivals.

C'est bien mais encore faut il avoir un réseau, je suis un peu comme pas mal de maman ici, mon village provençale compte 300 hab, une poste, une mairie, coincée à la maison avec 3 enfants, à 80 kms de Marseille...
Un plus il faut savoir aller vers les éditeurs et se vendre, c'est pas donné à tout le monde, mon ancien boulo de responsable d'édition m'allait trés bien, je ne voyais jamais les clients, mes commerciaux les rencontraient pour moi, seule dans mon bureau avec mon ordi et mon bocal de bonbons.... on me dira: ça se travaille la timidité mais ce n'est pas si facile...

Friskette, je te rassure, je suis comme toi, incapable de m'organiser pour l'instant!!! dès que je touche un crayon, y a un truc, bébé pleure, la grande a besoin que je lui lave en urgence son survet, le moyen veut me montrer son exposé, le mari a besoin d'attention, le chien aboie....
C'est très frustrant, par moment on partirai bien sur une île... Mais on va pas se plaindre c'est la vie, on a une famille, c'est une chance aussi.

DAFFY a écrit:Friskette, je te rassure, je suis comme toi, incapable de m'organiser pour l'instant!!! dès que je touche un crayon, y a un truc, bébé pleure, la grande a besoin que je lui lave en urgence son survet, le moyen veut me montrer son exposé, le mari a besoin d'attention, le chien aboie....
C'est très frustrant, par moment on partirai bien sur une île... Mais on va pas se plaindre c'est la vie, on a une famille, c'est une chance aussi.

ici c'est pareil!! et la caravane passe.... quand c'est pas les enfants c'est le chien ou le chat.. toujours un pour réclamer un truc..
Oui c'est une chance formidable, un bon moteur pour avancer une famille, des enfants... mais bon en effet parfois j'aimerais pouvoir partir un peu loiiiiiiiiinnnn ou rentrer dans une bulle

C'est clair, par moment on a l'impression d'exister que pour eux, et de temps en temps: "pétage de cables" et là ils vous regardent tous avec des yeux grands ouverts, le chien aussi, et vous répondent, "qu'est ce qu'il y a chérie? tu as l'air fatiguée et un surmenée!" "Nooooooonnnn, tu crois?"

Pour les magazines : dur, dur !!! Le mieux est de connaître les thèmes qu'ils veulent traiter et de bien connaître leurs contraintes techniques (paragraphes, signes ou mots, construction...). Pas facile d'être pris en faisant au pif !

Pour le réseau : ben oui, j'imagine que c'est dur !!! Moi j'habite Angoulême, j'ai donc pu me construire un réseau d'auteurs, d'illustrateurs, puis de producteurs et d'éditeurs. Et ça a quand même été long et difficile !

Il ne faut pas laisser tomber ! Travailler, progresser, envoyer, rencontrer des gens dans la mesure du possible... Espérer encore et toujours...
Je pense que, si on est pas trop mauvais, la persévérance finit toujours par payer !!!

Bonjour :-)

C'est une discussion trés intéressante!
Donc en fait, il faut soit avoir un talent fou, sous rentrer dans une sorte de moule, soit faire des rencontres pour avoir des chances d'être édité.

Et pour les rencontres, et se construire un réseau, cela se passe par le biais des salons? Aller voir les maisons d'éditions dans leur locaux, c'est à proscrire? Comment se construire un réseau?
Désolée pour mes questions "idiotes" mais c'est un monde que je découvre l'éditions.

En fait Allana, il faut un minimum de talent, quelques rencontres et pas mal de chance...
Pour le "réseau", je l'ai construit en rencontrant des illustrateurs déjà connus. Ca aide ! Mais je l'ai fait dans le dessin animé, pas dans l'édition... Donc je ne sais pas comment il faudrait faire dans ce monde là !

Oui le talent! ça c'est sûr! Mais comment savoir qd on débute? Il faut attendre les retours des maisons d'éditions je suppose.
Je vais tenter le petit festival du livre jeunesse de ce we (ST orens), on verra bien :-)

Si on écrit, il ne faut pas hésiter à retravailler ses textes et les faire lire par d'autres personnes pour avoir des critiques constructives. Montrer son travail sur un site et un blog, ou bien des extraits de textes.
Pour les dessinateurs, ne pas hésiter à montrer son travail sur le net ou bien lors de salons. Et lorsque l'on est a peu près sûr de son travail regarder les lignes éditoriales des maisons d'édition et envoyer ses projets. Voili, voilà et surtout croire en soi, je sais ça c'est le plus dur et je compatis car je suis en peu de celles qui doute enfin un peu moins quand même puisque certaines maisons d'éditions sont intéressées par mon travail

Au début, je ne faisais que des envoies texte par texte. Aujourd'hui, en ce qui concerne les envoies par courriers, je mets plusieurs textes en même temps. J'écris des textes courts qui s'adressent aux tout-petits et aux enfants de 3 à 6 ans. Je ne crois pas que les textes se font concurrences l'un, l'autre. C'est vrai que pour l'instant, j'ai du mal à proposer quelque chose qui correspond à une collection précise. J'ai l'esprit qui part sur une idée et j'aime bien la suivre. D'ailleurs quand je l'ai fait, ça n'a pas marché et je me suis retrouvée avec un texte sur les bras que je ne pouvais pas proposer ailleurs Trop ciblé.
Enfin, comme j'écris beaucoup, je vais essayé de davantage cibler. Le tout est effectivement d'y trouver son compte, ou son conte...
Ne te décourage pas en tous cas, être publié, ce n'est pas que du talent, c'est aussi beaucoup de perseverence et un coup de hasard (ton texte entre dans la collection, ils cherchent un texte à ce moment là, il est lu...)