Combien de non pour un oui ?

Rappel du premier message :

Je ne sais pas si ma question n'est pas hors sujet, mais combien de NON, pour un OUI? A peu prêt, vous avez déjà fait une moyenne?

J'ai l'impression que la plupart font des envois à l'ensemble des maisons d'édition existantes... vous ne ciblez pas par rapport à la ligne éditoriale ou à ce qu'ils font comme collection ?

si je cible, je regarde par ordre alphabétique mais je n'envoie qu'a ceux qui font des albums jeunesse et qui n'ont pas de spécificité
exemple un site orienté écologie et citoyenneté, je n'envoie pas car mon projet ne correspondra pas
pareil pour un éditeur spécialisé contes asiatiques etc

Si je cible aussi. C'est pour cela que j'y passe pas mal de temps, et que je suis depuis 2 ans sur le même projet : chercher s'ils explicitent leurs attendus, sinon voir s'ils ont une rubrique "Qui sommes nous ?" assez fournie, voir si le catalogue est décliné en collections, sinon, feuilleter en ligne (quand c'est possible...) qques albums histoire de me faire une idée de la ligne éditoriale, ou y trouver quelques arguments de points communs que je mets dans ma lettre (ou mon mail) que j'essaie de cibler aussi. Quand le ciblage de la maison ou des collections est spécialisé et loin de mon texte, je regarde s'il y a une collection "Hors collection" ou "Coups de cœur" un peu fourre tout, et je la cible clairement dans le courrier. A défaut d'infos de leur part (j'imagine que c'est une politique pour dissuader) je jette un œil sur ce que Ricochet dit d'eux, ou des blogs, des journaux etc...
Comme tout ceci prend du temps, un conseil : commencer par aller voir la rubrique "contact" ou "manuscrit" car c'est souvent là qu'on a droit au bandeau "Chers auteurs/illustrateurs, notre panier est plein, nous n'acceptons plus de projets jusqu'en ..."

oui je comprends ta stratégie, j'espere qu'elle s'avérera payante!car en effet tu es tres à l'écoute de leur "ligne éditoriale!" j'ai essayé aussi a quatre reprises de personnaliser mon courrier, par exemple ma petite histoire contient une anecdote en rapport avec les gateaux et l'un des éditeurs vend pas mal de livres de recettes pour enfants, a voir si cela jouera
ou j'ai meme imaginé mes personnages en version tahitienne car l'histoire pourrait s'y preter au vu de la culture du pays (auteur spécialisé dans la culture tahitienne!)
on met une ceinture de  bananes a la taille du jeune héros et ça  le fera trop bien!
punaise qu'est ce qu'on ne ferait pas,!
 tiens d'ecrire ces betises ça me remettrait presque de bonne humeur!
Apres(sur un mode plus sérieux) si notre texte présente un interet particulier (jeu de sonorités, adapté aux dyslexiques, interet pédagogique etc , j'imagine qu'on peut le mettre en avant et ainsi attirer l'attention de l'éditeur)
ce qui est fou dans cette histoire de filtrage, de ciblage,  c'est que parfois , sur les deux heures que je passe a étudier le site des éditeurs par ordre alphabétique, j'en regarderais 20 et je n'obtiendrais que deux adresses email que je pourrais utiliser... (entre ceux qui ne prennent plus de projets, ceux qui ne font que des romans ados,ceux qui ne font que les 0-3 ans etc ou les livres numériques) etc
bon en tout cas je commence a recevoir des réponses négatives alors c'est rassurant, nos histoires sont lues!

Mon dieu! Vous abattez un boulot de fou concernant la sélection ! Mais vous avez raison, il faut prendre ce temps et il faut que je prenne plus de soins aussi dans ma lettre de présentation...

Après avoir reçu au tout début des mails du type "nous vous invitons À NOUVEAU à lire notre ligne éditoriale/consulter notre catalogue", je cible au plus près désormais

Quand tu vas au salon du livre de Paris (et je pense que c'est pareil pour celui de Montreuil, je ne me souviens plus), tu peux récupérer gratuitement le catalogue des exposants dans lequel figure la ligne éditoriale ainsi que les numéros de téléphone et mails des éditeurs.
C'est une mine de renseignements de presque 400 pages!

Merci du conseil! C'est précieux en effet!
Pour ma part, je regarde quels sont mes livres préférés et j'envoie à la maison qui les a publiés, mais je n'en suis qu'au tout début de mes envois.

C'est une bonne démarche. Avoir envie de travailler pour telle ou telle maison est plus motivant que d'envoyer des mails à des éditeurs dont on n'a pas feuilleté le moindre livre.

On m'a dit aujourd'hui que c'était très mal vu dans le milieu des éditeurs d'envoyer son projet à plusieurs éditeurs à la fois... Que lorsqu'on envoyait son projet à un éditeur, c'était mis comme dans un pool général de projets auquel tous les éditeurs avaient accès et que lorsqu'ils se rendent compte qu'on envoie à plusieurs éditeurs, ils jettent le projet immédiatement...

Je trouve cette idée très farfelue... C'est un libraire qui a assisté à un cours d'illustration/d'édition à qui on a dit ça... C'était en Belgique. Peut être que c'est propre à la Belgique ;-) 

Je trouve ça très bizarre... Vu le temps de réponse, ça nous prendrait 3 ans pour faire le tour des éditeurs pour 1 projet...

C'est peut-être une légende urbaine? En tous cas, ça ne fonctionne pas comme ça en France.

hello hélène
c'est tres étrange , ça voudrait dire que les éditeurs ne sont ni indépendants ni concurrents les uns des autres

ça ressemble fort à une légende urbaine en effet...

je vous tient au courant si j'en apprends plus 

bon par contre, dans le cas de l'envoi par mail, si tu envoies en direct ou en cci, ça se voit et ça fait la différence peut-être

oui en mail faut pas faire les fainéants 

Bonjour à tous, je rejoins cette discussion... Je lisais les commentaires précédents.
Quelqu'un a mentionné de joindre notre CV ou nos publications... J'ai abandonné de le faire car je trouve que cela ne sert à rien... vous trouvez que c'est vraiment nécessaire ?

Franchement... non.

Je le fais au cas où. Je pense personnellement que ça doit y jouer (surtout si la biblio est fournie). Quand je vois certains de mes "contacts" qui signent trois contrats certaines semaines telles des machines, que j'ouvre les livres en librairies et en découvre le vide sidéral (je parle pour le côté écriture), je me dis quand même que le livre appelle le livre un peu, comme une sorte de clause (à tort) d'assurance de résultat

perso je crains que ma biblio  fasse peur

Moi j'en ai pas alors ça règle le problème!

Idem... J'en n'ai aucune !

Il faut toujours commencer quelque part... et la première fois c'est le feu d'artifice ! le top du top !
alors courage ! persévérez !

Hélène M. a écrit:...Que lorsqu'on envoyait son projet à un éditeur, c'était mis comme dans un pool général de projets auquel tous les éditeurs avaient accès...

J'alimente la légende urbaine...
Cela m'est arrivé (une fois) d'envoyer mon book à Sarbacane, de n'avoir pas de réponse pendant des mois.
Puis, un jour, Rue des écoles m'a appelé pour un projet en me disant qu'il y avait une illustration sur mon book qui avait un style qui correspondait à un projet qu'ils avaient.
Je n'avais jamais contacté Rue des écoles...

J'ai déjà réfléchi à des explications possibles :
Primo, certaines maisons font partie d'un "holding", qui regroupe plusieurs maisons.
Deuxio, il y a beaucoup de turn-over de directeurs de collections, qui emmènent leur doc avec eux quand ils trouvent un nouveau boulot dans une autre maison.

Merci pour cette bonne nouvelle Audie!
C'est déjà long et pénible de prospecter, alors si les DA se chargent de diffuser notre travail à notre place, c'est parfait!

Je reviens sur ce que tu as dit Audie. Aujourd'hui j'ai fait de petites recherches sur la maison d'édition Thierry Magnier car je viens de leur envoyer un manuscrit, et j'ai lu que cette MA, ainsi que le Rouergue, appartient au groupe Actes Sud, et Thierry Magnier travaille pour deux  de ces maisons, alors je ne serais pas étonnée que certaines choses circulent d'une maison à l'autre!

Oui voilà, les fameuses "holding" !

c'est chouette pour toi !
Perso par rapport à il y a quelques années, si je reçois un simple "non" c'est déjà énorme !

Et encore faut-il comprendre ce qu'ils te disent !!!

Les réponses sont parfois cryptiques (je ne sais pas vous, mais je relis plusieurs fois en me disant "gnêêêêêêê mais ça veut dire quoi ça????") mais riches d'enseignements sur le re-travail à effectuer.

Et quand ils répondent de façon argumentée, c'est qu'ils perçoivent (enfin j'en déduis) qu'il y a peut-être quelque chose à faire du texte en question. 

Enfin, j'espère, parce que vu le re-travail fait sur mon dernier texte, et vu que je l'aime d'amour maintenant, j'espère qu'il trouvera un joli foyer chez un chaleureux éditeur. 

Oui, parfois leurs commentaires sont incompréhensibles.

Pour les stats, j'ai eu 3 non argumentés et un oui, pas de réponse pour mes autres envois. (6 de plus je crois)

trois non, un oui qui s'est transformé en non au bout d'un an, et puis après que des non.
La chance passe une fois, elle ne revient jamais!

Mais bien sûr, si vous envoyez votre manuscrit à une ME à compte d'auteur là c'est oui tout de suite (d'ailleurs il ne faut pas se faire avoir! )