La vie d'un auteur
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Milla Nox
swischris
toujoursinvit
L'engoulevent
8 participants
Page 1 sur 1
La vie d'un auteur
Bonjour,
Bon je ne savais pas où poster ça mais voilà, je me demande comment vous vivez vos émotions. Je viens de me prendre un refus, un de plus, et évidemment je suis super déçue et ça va m'ôter l'envie d'écrire pendant quelques jours. Quand j'ai un oui, je suis heureuse pendant 2 jours et puis bon ca passe, donc au final, j'oscille tout le temps entre deux sentiments.
En plus, je commence beaucoup de projets et j'ai dû mal à me concentrer sur un seul. Je travaille sur 4 romans jeunesse et 1 roman adulte... plus 4 albums, du coup, j'ai l'impression de ne pas avancer... Comment travaillez-vous ?
Des conseils ? Des idées pour ne pas prendre tout ça trop à coeur ?
Merci
Bon je ne savais pas où poster ça mais voilà, je me demande comment vous vivez vos émotions. Je viens de me prendre un refus, un de plus, et évidemment je suis super déçue et ça va m'ôter l'envie d'écrire pendant quelques jours. Quand j'ai un oui, je suis heureuse pendant 2 jours et puis bon ca passe, donc au final, j'oscille tout le temps entre deux sentiments.
En plus, je commence beaucoup de projets et j'ai dû mal à me concentrer sur un seul. Je travaille sur 4 romans jeunesse et 1 roman adulte... plus 4 albums, du coup, j'ai l'impression de ne pas avancer... Comment travaillez-vous ?
Des conseils ? Des idées pour ne pas prendre tout ça trop à coeur ?
Merci
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
Je crois que tu as ta réponse dans ton mail. Comme tu as peur des refus, tu te lances dans 10000 projets, comme ça tu n'en termines aucun et tu n'as plus de refus. (La séance psy est gratuite, ne t'inquiète pas! )
Concentre toi sur un ou deux projets et va jusqu'au bout. Je n'ai pas de meilleur conseil à te donner.
Concentre toi sur un ou deux projets et va jusqu'au bout. Je n'ai pas de meilleur conseil à te donner.
Re: La vie d'un auteur
Alors, pour gérer les refus, avoir un forum comme ici, et des potes à qui parler qui savent par quoi tu passes ( donc des gens qui écrivent) ça aide.
Comme dis toujoursinvit tu peux te concentrer sur deux ou trois projets. Je trouve bien d'avoir plusieurs projets en même temps et de tailles différentes. Parce qu'un roman, c'est long à finir. Alors avoir une histoire courte, ça donne ce sentiment assez agréable d'accomplir quelque chose. Et ça bouste. Bon, c'est ma façon de travailler.
Pour ne pas prendre les choses trop à coeur, ben... je n'ai pas la recette. As-tu un groupe qui critique ton boulot? Parce qu'un refus, est que soit ce n'est pas le genre de la maison d'éditions, donc là, tu trouves un autre maison et tu renvoies, sans trop te poser de question; soit il faut bosser un peu plus sur le texte, mais ça c'est difficile à voir quand on a le nez dedans, et c'est là qu'un groupe, en qui tu as confiance, peut aider.
Courage.
Comme dis toujoursinvit tu peux te concentrer sur deux ou trois projets. Je trouve bien d'avoir plusieurs projets en même temps et de tailles différentes. Parce qu'un roman, c'est long à finir. Alors avoir une histoire courte, ça donne ce sentiment assez agréable d'accomplir quelque chose. Et ça bouste. Bon, c'est ma façon de travailler.
Pour ne pas prendre les choses trop à coeur, ben... je n'ai pas la recette. As-tu un groupe qui critique ton boulot? Parce qu'un refus, est que soit ce n'est pas le genre de la maison d'éditions, donc là, tu trouves un autre maison et tu renvoies, sans trop te poser de question; soit il faut bosser un peu plus sur le texte, mais ça c'est difficile à voir quand on a le nez dedans, et c'est là qu'un groupe, en qui tu as confiance, peut aider.
Courage.
swischris- Messages : 43
Localisation : Paris
Re: La vie d'un auteur
Salut Emma !
pour ce qui est des refus, y en a un paquet que je prends ni bien ni mal, j'arrive à me dire que le texte n'était pas assez abouti ou que ça ne collait effectivement pas avec cet éditeur, mais à l'inverse, il y a parfois des envois auxquels je crois vraiment et où le refus me vide complétement émotionnellement. Découragement, envie de se rouler en boule et compagnie... Donc je te comprends, et c'est des sales semaines quand ça fait ça :' En général, ça passe avec le temps, c'est une sorte de digestion j'imagine ? Mais sur le coup, pour me sentir mieux, je fais des trucs comme en parler à mes proches (ça m'aide pas mal à évacuer ), mettre en boucle ma musique remonte moral, chanter de l'opéra (pas très bien oui, je sais... vous êtes heureux de ne pas vivre avec moi XD) (en tout cas chanter ça libère vraiment), regarder des séries drôles enroulée dans un plaid le soir... Et si ça me bloque trop pour avancer niveau écriture je passe en mode lecture de ce qui se fait, ça nourrit c'est cool aussi : )
sinon sur la façon de bosser, je suis comme toi, souvent avec trop de projets à la fois. Du coup je me fais des to do list avec tout ce que j'ai en cours et j'essaye de prendre les choses une par une...
Courage à toi, et vite une réponse positive pour chasser les nuages !
pour ce qui est des refus, y en a un paquet que je prends ni bien ni mal, j'arrive à me dire que le texte n'était pas assez abouti ou que ça ne collait effectivement pas avec cet éditeur, mais à l'inverse, il y a parfois des envois auxquels je crois vraiment et où le refus me vide complétement émotionnellement. Découragement, envie de se rouler en boule et compagnie... Donc je te comprends, et c'est des sales semaines quand ça fait ça :' En général, ça passe avec le temps, c'est une sorte de digestion j'imagine ? Mais sur le coup, pour me sentir mieux, je fais des trucs comme en parler à mes proches (ça m'aide pas mal à évacuer ), mettre en boucle ma musique remonte moral, chanter de l'opéra (pas très bien oui, je sais... vous êtes heureux de ne pas vivre avec moi XD) (en tout cas chanter ça libère vraiment), regarder des séries drôles enroulée dans un plaid le soir... Et si ça me bloque trop pour avancer niveau écriture je passe en mode lecture de ce qui se fait, ça nourrit c'est cool aussi : )
sinon sur la façon de bosser, je suis comme toi, souvent avec trop de projets à la fois. Du coup je me fais des to do list avec tout ce que j'ai en cours et j'essaye de prendre les choses une par une...
Courage à toi, et vite une réponse positive pour chasser les nuages !
Re: La vie d'un auteur
Ah ah, on dirait mon mari !toujoursinvit a écrit:Je crois que tu as ta réponse dans ton mail. Comme tu as peur des refus, tu te lances dans 10000 projets, comme ça tu n'en termines aucun et tu n'as plus de refus. (La séance psy est gratuite, ne t'inquiète pas! )
Concentre toi sur un ou deux projets et va jusqu'au bout. Je n'ai pas de meilleur conseil à te donner.
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
Coucou,swischris a écrit:Alors, pour gérer les refus, avoir un forum comme ici, et des potes à qui parler qui savent par quoi tu passes ( donc des gens qui écrivent) ça aide.
Comme dis toujoursinvit tu peux te concentrer sur deux ou trois projets. Je trouve bien d'avoir plusieurs projets en même temps et de tailles différentes. Parce qu'un roman, c'est long à finir. Alors avoir une histoire courte, ça donne ce sentiment assez agréable d'accomplir quelque chose. Et ça bouste. Bon, c'est ma façon de travailler.
Pour ne pas prendre les choses trop à coeur, ben... je n'ai pas la recette. As-tu un groupe qui critique ton boulot? Parce qu'un refus, est que soit ce n'est pas le genre de la maison d'éditions, donc là, tu trouves un autre maison et tu renvoies, sans trop te poser de question; soit il faut bosser un peu plus sur le texte, mais ça c'est difficile à voir quand on a le nez dedans, et c'est là qu'un groupe, en qui tu as confiance, peut aider.
Courage.
J'ai mon mari qui critique tous mes textes et qui est très impartial. Côté amis, bof, ils ne sont pas assez objectifs... tout ce que je fais est toujours bien avec eux.
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
Milla Nox a écrit:Salut Emma !
pour ce qui est des refus, y en a un paquet que je prends ni bien ni mal, j'arrive à me dire que le texte n'était pas assez abouti ou que ça ne collait effectivement pas avec cet éditeur, mais à l'inverse, il y a parfois des envois auxquels je crois vraiment et où le refus me vide complétement émotionnellement. Découragement, envie de se rouler en boule et compagnie... Donc je te comprends, et c'est des sales semaines quand ça fait ça :' En général, ça passe avec le temps, c'est une sorte de digestion j'imagine ? Mais sur le coup, pour me sentir mieux, je fais des trucs comme en parler à mes proches (ça m'aide pas mal à évacuer ), mettre en boucle ma musique remonte moral, chanter de l'opéra (pas très bien oui, je sais... vous êtes heureux de ne pas vivre avec moi XD) (en tout cas chanter ça libère vraiment), regarder des séries drôles enroulée dans un plaid le soir... Et si ça me bloque trop pour avancer niveau écriture je passe en mode lecture de ce qui se fait, ça nourrit c'est cool aussi : )
sinon sur la façon de bosser, je suis comme toi, souvent avec trop de projets à la fois. Du coup je me fais des to do list avec tout ce que j'ai en cours et j'essaye de prendre les choses une par une...
Courage à toi, et vite une réponse positive pour chasser les nuages !
Coucou,
Excellent ton lien musical pour remonter le moral
Le mien : https://www.youtube.com/watch?v=hHW1oY26kxQ
Moi, je fais le ménage mais ca y est aujourd'hui, c'est reparti ! Je vais mieux.
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
oh o_o c'est une sorte de radio chill ?? trop bien !
c'est cool que ça aille mieux : )))
c'est cool que ça aille mieux : )))
Re: La vie d'un auteur
Contente de savoir que ça va mieux.
Sympa vos musiques.
Sympa vos musiques.
swischris- Messages : 43
Localisation : Paris
Re: La vie d'un auteur
Le sujet ne manque pas d'intérêt, même pour un débutant.
Cependant mon expérience "traverse" peut apporter quelques éclairages...
J'ai bien-sûr moi aussi divers projets en cours, (3 séries pour les tous petits, 2 histoires en plusieurs volumes et un roman qui part à la dérive).
Je m'attelle à persévérer pour finaliser le projet le plus abouti et y consacre tout mon temps libre.
Ce qui ne m'interdit pas d'intervenir bribes par bribes sur les autres projets, à chaque fois qu'une inspiration me vient.
Je n'ai pas encore soumis le moindre écrit à un quelconque éditeur, cependant outre les réponses récurrentes à l'analyse de tout refus, (choix de l'éditeur, conformité avec ses éventuelles exigences, soin apporté à son travail de rédaction, etc.), un rejet ne doit jamais être décourageant.
On grandit de ses erreurs.
Et surtout, je pense que la méthode utilisée pour transmettre un manuscrit joue un rôle prépondérant.
L'approche devrait être la même que celle utilisée pour envoyer une candidature spontanée à un employeur potentiel.
On va cibler précisément ses entreprises, apprendre leur mode de fonctionnement et s'imprégner de leurs attentes.
Puis on va s'efforcer de savoir à qui s'adresser personnellement, (en s'assurant de sa capacité de décision), en essayant de se démarquer dans cette prise de contact par une approche originale et accrocheuse.
Il s'agit avant tout de démontrer, (dans la mesure où on y croit !), qu'il s'agit d'une proposition d'échange, d'apport mutuel en vue d'un partenariat avec réciprocité d'intérêt et de motivation.
Quand j'aurai ciblé quelques éditeurs, (qui devront tous répondre aux critères que je me suis fixé, donc il y en aura très peu), je ferai mon possible pour établir un contact direct identifié comme idéal, (un simple appel téléphonique bien tourné peut déjà donner des pistes), et si de surcroît je trouve quelqu'un dans mon réseau qui peut soit me recommander, soit me servir de référent, je m'en servirai.
Si avec une telle démarche je me heurte malgré tout à des refus, au moins j'aurai toutes les chances de savoir pourquoi, je saurai ainsi comment mieux faire la prochaine fois.
Cependant mon expérience "traverse" peut apporter quelques éclairages...
J'ai bien-sûr moi aussi divers projets en cours, (3 séries pour les tous petits, 2 histoires en plusieurs volumes et un roman qui part à la dérive).
Je m'attelle à persévérer pour finaliser le projet le plus abouti et y consacre tout mon temps libre.
Ce qui ne m'interdit pas d'intervenir bribes par bribes sur les autres projets, à chaque fois qu'une inspiration me vient.
Je n'ai pas encore soumis le moindre écrit à un quelconque éditeur, cependant outre les réponses récurrentes à l'analyse de tout refus, (choix de l'éditeur, conformité avec ses éventuelles exigences, soin apporté à son travail de rédaction, etc.), un rejet ne doit jamais être décourageant.
On grandit de ses erreurs.
Et surtout, je pense que la méthode utilisée pour transmettre un manuscrit joue un rôle prépondérant.
L'approche devrait être la même que celle utilisée pour envoyer une candidature spontanée à un employeur potentiel.
On va cibler précisément ses entreprises, apprendre leur mode de fonctionnement et s'imprégner de leurs attentes.
Puis on va s'efforcer de savoir à qui s'adresser personnellement, (en s'assurant de sa capacité de décision), en essayant de se démarquer dans cette prise de contact par une approche originale et accrocheuse.
Il s'agit avant tout de démontrer, (dans la mesure où on y croit !), qu'il s'agit d'une proposition d'échange, d'apport mutuel en vue d'un partenariat avec réciprocité d'intérêt et de motivation.
Quand j'aurai ciblé quelques éditeurs, (qui devront tous répondre aux critères que je me suis fixé, donc il y en aura très peu), je ferai mon possible pour établir un contact direct identifié comme idéal, (un simple appel téléphonique bien tourné peut déjà donner des pistes), et si de surcroît je trouve quelqu'un dans mon réseau qui peut soit me recommander, soit me servir de référent, je m'en servirai.
Si avec une telle démarche je me heurte malgré tout à des refus, au moins j'aurai toutes les chances de savoir pourquoi, je saurai ainsi comment mieux faire la prochaine fois.
Daninou- Messages : 16
Localisation : Bouches-du-Rhône
Re: La vie d'un auteur
Ha ! le blues des refus !!!
On a beau savoir que les "non" ou les absences de réponses signifiant un refus sont beaucoup plus fréquents que les réponse positives, ce n'est pas toujours facile à avaler.
Certes, comme Mila Nox, pour certaines ME, je m'y attends vu que mon envoi n'a été fait que par acquis de conscience. Non, les refus les plus difficiles à digérer sont ceux pour lesquels je me suis dit, cette fois il vont l'accepter, je suis dans leur ligne éditoriale. Et puis...non !
Dans ces cas là, je m'octroie un petit moment d'auto-apitoiement, j'en parle autour de moi. En général, les retours de mes ados maison m'incitent à reprendre du recul très rapidement ! Je prends plus de temps pour bouquiner, histoire de me changer es idées.
Surtout, je laisse le texte dans un coin et passe à autre chose. Vu que j'ai toujours plusieurs projets en cours, tous très différents, ce n'est pas très difficile. Ensuite, lorsque je me sens prête, je reprend le manuscrit à zéro et retravaille le texte avec un œil neuf.... et un nouvel espoir !
Donc en fait, il n'y a pas de recette miracle ! Il faut d'une façon où d'une autre surmonter sa déception et se remettre en selle, en y croyant et en se disant qu'un jour l'horizon se dégagera !
Bref : COURAGE !
PS/ sinon il y a aussi l'option challenge ! Avec licoupeille, une année, nous avons fait un concours à celui qui recevrait le plus de réponses négatives ! Cela nous a bien amusé... Peut être un peu moins les autres membres du forum (désolée) ! Tout ça pour dire que venir sur ce forum, ça aide aussi dans les moments de découragement !
On a beau savoir que les "non" ou les absences de réponses signifiant un refus sont beaucoup plus fréquents que les réponse positives, ce n'est pas toujours facile à avaler.
Certes, comme Mila Nox, pour certaines ME, je m'y attends vu que mon envoi n'a été fait que par acquis de conscience. Non, les refus les plus difficiles à digérer sont ceux pour lesquels je me suis dit, cette fois il vont l'accepter, je suis dans leur ligne éditoriale. Et puis...non !
Dans ces cas là, je m'octroie un petit moment d'auto-apitoiement, j'en parle autour de moi. En général, les retours de mes ados maison m'incitent à reprendre du recul très rapidement ! Je prends plus de temps pour bouquiner, histoire de me changer es idées.
Surtout, je laisse le texte dans un coin et passe à autre chose. Vu que j'ai toujours plusieurs projets en cours, tous très différents, ce n'est pas très difficile. Ensuite, lorsque je me sens prête, je reprend le manuscrit à zéro et retravaille le texte avec un œil neuf.... et un nouvel espoir !
Donc en fait, il n'y a pas de recette miracle ! Il faut d'une façon où d'une autre surmonter sa déception et se remettre en selle, en y croyant et en se disant qu'un jour l'horizon se dégagera !
Bref : COURAGE !
PS/ sinon il y a aussi l'option challenge ! Avec licoupeille, une année, nous avons fait un concours à celui qui recevrait le plus de réponses négatives ! Cela nous a bien amusé... Peut être un peu moins les autres membres du forum (désolée) ! Tout ça pour dire que venir sur ce forum, ça aide aussi dans les moments de découragement !
Re: La vie d'un auteur
Tu nous diras si ta démarche fonctionne, Daninou, mais je n'y crois pas trop. Pardonne mon pessimisme, mais…
- Le coup de fil: tu tomberas sur une secrétaire qui ne pourra rien te dire de plus que les infos qui sont sur leur site.
- Le courrier à la bonne personne: là encore, à moins que la maison soit toute petite, chaque éditeur a sa/son secrétaire et n'ouvre pas lui-même le courrier. Pas sûr que le courrier lui soit transmis.
- Et en admettant que le courrier soit lu, ce qui fera vraiment la différence, ce sera le sujet de ton bouquin, ton écriture, ton point de vue, l'originalité du thème, bref tout ce qui fait que ton livre est différent des centaines de manuscrits reçus chaque semaine/mois.
Par contre, je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'intérêt de cibler tes éditeurs. Moi, par exemple, quand j'écris du polar, je cherche les éditions qui en publient. Pas la peine de noyer les éditeurs sous des tonnes de textes qui ne correspondent pas.
- Le coup de fil: tu tomberas sur une secrétaire qui ne pourra rien te dire de plus que les infos qui sont sur leur site.
- Le courrier à la bonne personne: là encore, à moins que la maison soit toute petite, chaque éditeur a sa/son secrétaire et n'ouvre pas lui-même le courrier. Pas sûr que le courrier lui soit transmis.
- Et en admettant que le courrier soit lu, ce qui fera vraiment la différence, ce sera le sujet de ton bouquin, ton écriture, ton point de vue, l'originalité du thème, bref tout ce qui fait que ton livre est différent des centaines de manuscrits reçus chaque semaine/mois.
Par contre, je suis tout à fait d'accord avec toi sur l'intérêt de cibler tes éditeurs. Moi, par exemple, quand j'écris du polar, je cherche les éditions qui en publient. Pas la peine de noyer les éditeurs sous des tonnes de textes qui ne correspondent pas.
Re: La vie d'un auteur
Tout à fait d'accord avec toi toujoursinvit !
Je ne voulais pas trop te décourager, Daninou... Je souhaite pour toi, que tu nous donne tort !
Je cible moi aussi les ME d'éditions à qui j'envoie. Quand je parle des envois par acquis de conscience, ce sont aux, plus ou moins grandes, ME, où il y a un créneau potentiel et chez qui je "rêve" de pouvoir être publiée !
Pour moi, le pb du polar ne se pose pas, vu que je sais pas en écrire!! Mais par exemple pour les albums, j'épluche les différents sites pour déterminer si je peux rentrer dans leurs clous. Pour certaines, ce n'est franchement pas évident !
Je ne voulais pas trop te décourager, Daninou... Je souhaite pour toi, que tu nous donne tort !
Je cible moi aussi les ME d'éditions à qui j'envoie. Quand je parle des envois par acquis de conscience, ce sont aux, plus ou moins grandes, ME, où il y a un créneau potentiel et chez qui je "rêve" de pouvoir être publiée !
Pour moi, le pb du polar ne se pose pas, vu que je sais pas en écrire!! Mais par exemple pour les albums, j'épluche les différents sites pour déterminer si je peux rentrer dans leurs clous. Pour certaines, ce n'est franchement pas évident !
Re: La vie d'un auteur
Merci "Toujoursinvit" et Brimbelle54.
Je plussoie sur ce que vous dites ! hi hi
En ce sens qu'il n'est pas aisé de contourner les filtres habituels et dans tous les cas, la démarche n'interdit pas de soumettre son travail par les voies préconisées.
Au final et à titre de test, quand j'en serai arrivé là j'utiliserai les deux approches pour chaque éditeur, (même pas peur du doublon !).
Ainsi j'aurai un éventuel baromètre, (limité à mes seuls envois), que je pourrai partager ici.
Je plussoie sur ce que vous dites ! hi hi
En ce sens qu'il n'est pas aisé de contourner les filtres habituels et dans tous les cas, la démarche n'interdit pas de soumettre son travail par les voies préconisées.
Au final et à titre de test, quand j'en serai arrivé là j'utiliserai les deux approches pour chaque éditeur, (même pas peur du doublon !).
Ainsi j'aurai un éventuel baromètre, (limité à mes seuls envois), que je pourrai partager ici.
Daninou- Messages : 16
Localisation : Bouches-du-Rhône
Re: La vie d'un auteur
Brimbelle, je suis bien d'accord avec toi sur l'importance d'avoir toujours un autre projet entamé au moment de recevoir une vague de refus. J'ai bientôt un gros manuscrit qui va partir, celui sur lequel j'ai passé le plus de temps jusqu'à présent. Pour certaines raisons (en fait, en lien avec le temps que j'ai passé dessus) j'y crois un tout petit peu, et pour d'autres (plein d'autres) je n'y crois pas du tout. C'est pour ça que, à mesure que j'avançais sur celui-ci, j'ai aussi démarré d'autres projets qui sont aussi (presque) prêts pour l'envoi. Et d'autres encore attendent derrière. Donc je crois que c'est la meilleure solution. Même si j'attends parfois bcp d'un comité de lecture ou d'un autre (parce que sa ligne éditoriale semble "matcher" avec mon manuscrit), j'envoie et je me dis que théoriquement ce sera non. Et je passe tout de suite à autre chose, comme si le projet envoyé n'existait déjà plus.
Et pour la course au refus avec Licoupeille, je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu cette année.
Et pour la course au refus avec Licoupeille, je pense pouvoir tirer mon épingle du jeu cette année.
Charly71- Messages : 436
Re: La vie d'un auteur
Je suis aussi sur un gros roman, et comme toi, les premiers mois, j'ai travaillé sur d'autres projets qui ont vu le jour. Mais c'est difficile de se remettre dans l'histoire, les personnages, quand tu t'arrêtes pendant plusieurs semaines.
Du coup, depuis six mois, je travaille exclusivement sur mon roman. Là aussi, c'est difficile parce qu'il faut passer les obstacles d'écriture, le découragement, le "j'y arriverai jamais", le "personne n'en voudra pas".
Et je garde pour après mes autres idées, notamment un petit défi: être publié dans j'aime lire avec une histoire qui me trotte dans la tête.
Du coup, depuis six mois, je travaille exclusivement sur mon roman. Là aussi, c'est difficile parce qu'il faut passer les obstacles d'écriture, le découragement, le "j'y arriverai jamais", le "personne n'en voudra pas".
Et je garde pour après mes autres idées, notamment un petit défi: être publié dans j'aime lire avec une histoire qui me trotte dans la tête.
Re: La vie d'un auteur
J'aime lire, j'ai réussi à passer le 1er tour... Mais c'est tout.
C'est un polar ?
C'est un polar ?
Re: La vie d'un auteur
Non ce sera un conte moderne, une histoire très rigolote ( si si des fois j'ai de lhumour).
Re: La vie d'un auteur
Moi aussi, j'aimerais me faire publier chez eux (surtout que ma fille est abonnée...). J'ai déjà tenté 2 fois mais sans succès. Ils aiment l'humour effectivement.toujoursinvit a écrit:Non ce sera un conte moderne, une histoire très rigolote ( si si des fois j'ai de lhumour).
Mais sur une année, quand je regarde leur 12 numéros, 80 % des auteurs sont déjà dans la maison (soit éditeurs soit journalistes... ou auteurs qui n'en sont pas à leurs débuts chez eux) donc en gros, il y a 2 numéros où les auteurs sont de "l'extérieur"... du coup, ça limite beaucoup les chances.
Bon, je ne vais pas me plaindre, j'ai une de mes histoires qui sort en Mars dans le magazine "mes premiers j'aime lire".
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
Bravo! Moi, j'ai déjà fait un j'aime lire, il y a... plus de vingt ans! C'est même mon premier contrat.
Re: La vie d'un auteur
Oh ! C'est chouette ! Bravo à toi !toujoursinvit a écrit:Bravo! Moi, j'ai déjà fait un j'aime lire, il y a... plus de vingt ans! C'est même mon premier contrat.
C'est donc possible !
L'engoulevent- Messages : 97
Re: La vie d'un auteur
ahah, j'y pense souvent à j’aime lire, j'aimerais trop aussi ! mais chaque fois que je me lance dans des textes en mode "ça c'est pour j'aime lire" je finis avec pas du tout le nombre de signe qu'ils veulent >< Je garde espoir d'arriver à écrire un truc dans leur veine avec leur nombre de chapitres et la taille max pas dépassée, mais c'est chaud
Re: La vie d'un auteur
Hé bien !
Si des auteur(e)s beaucoup plus chevronné(e)s que moi sont refusé(e)s par "J'aime lire", je m'étonne encore moins d'être systématiquement recalée !
Si des auteur(e)s beaucoup plus chevronné(e)s que moi sont refusé(e)s par "J'aime lire", je m'étonne encore moins d'être systématiquement recalée !
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