sujet fermé

bonsoir!



en duo avec une amie illustratrice, on a bien avancé sur ce projet de" dents pointues"



en fait le sujet est en rapport avec l'hyperactivité mais ça pourrait concerner tout problème qui entraîne un rejet de la part des autres

j'en suis a la version 4 au niveau des modifications et au niveau des réactions des lecteurs qui ont bien voulu me faire un retour, il y avait jusqu'à présent un blocage

ils avaient tendance a me dire : l'enfant a le droit d'être lui meme, c'est aux autres de l'accepter et non a lui de changer
et mon message "l'enfant  aussi doit faire des efforts" ne passe pas apparemment, peut etre parce que la lecture est pour les enfants un espace de loisir, un moment ludique, libre et pas un moment de "morale  de plus", ce n'est pas "a la mode", la tendance actuelle étant au "be yourself" , "si vous n'aimez pas vos imperfections , qq les aimera pour vous! lol"

donc merci pour vos avis, critiques ou conseils pour m'aider a sortir de ce dilemne

Je suis désolée que ce texte te donne autant de fil à retordre... Tu finiras par avoir le déclic qui fera passer le message que tu souhaites. Courage!! 

17 personnes qui sont allé lire l'histoire sur mon blog depuis ce forum et as une qui me fait un retour?

Bonjour pain d'épices,

j'ai eu le même problème que toi sur mon texte "le robot à fessées", où des éditeurs m'ont clairement dit qu'ils ne cherchaient pas de morales, et qu'un enfant ne pouvait pas changer de lui-même (comprendre la morale). Ca m'a été dit texto par les comités de lecture des éditeurs. 
Mais je te comprends parfaitement, le regard des autres sur l'enfant changera si quelque chose change dans ton héros.

Cela dit mon texte plait énormément aux enfants à défaut de plaire aux éditeurs....

Juste un truc que j'aurais changé dans Il faut l'avouer, il aimait bien faire peur aux autres en prenant un air très méchant
Est-ce que ton héros aime vraiment faire ça? Je pense qu'il le fait un peu par dépit (il s'enfonce dans son problème). Donc je dirais pas qu'il aime le faire, plutôt que c'est un malin plaisir, à reformuler bien sur.

Bon courage !

merci bcp myricdrane
je crois que je le pressentais mais  j'avais besoin de l'entendre
ça m'évitera de me prendre un rateau ce qui n'est jamais bon pour le moral quand on se lance!!!
bon je vais voir a comment tourner tout ça pour que l'illustratrice n'ait pas bossé pour rien!elle a fait des supers dessins en plus, son tigre est trop craquant!

peut etre que je devrais tout axer sur la question des dents de lait?
ou alors je fais passer le message completement inverse, c'est a dire que l'enfant fait peur a cause de son apparence physique, de sa différence et de sa force mais qu'en fait les enfants apprennent a le connaître pour ce quil est, sa personnalité quand il perd ses dents, puis l'acceptent parmi eux malgré la repousse des dents, ayant appris a ne plus en avoir peur?

oui quelque chose comme ca!
il faudrait que les autres enfants l’acceptent avant la chute des dents tel qu'il est. La chute des dents c'est la cerise sur le gâteau, pour parfaire l'estime de soi du héros.
(ce n'est que mon humble avis).

J'ai beaucoup aimé lire ton texte et je trouve qu'il y a une belle morale sur l'acceptation des différences. En effet, je suis d'accord avec myricdrane sur le fait qu'il faudrait peut-etre tourner autrement que ton personnage "aime faire peur aux enfants avec ses dents pointus"…à creuser mais je trouve l'histoire très mignonne !

merci nono
par ces temps de disette d'inspiration , j'avais besoin de reconfort!
je crois que j'ai trouvé mon idée
ça transforme radicalement mon histoire mais le ton est bcp plus léger(ni triste ni moraliste)et ça permettrait de garder les dessins deja faits

imaginons que j'intitule cette histoire "le petit nouveau"
je laisserais tomber l'histoire de la perte de dents, j'axerais le sujet sur la peur de l'inconnu (vu sous un angle comique)
je raccourcis la partie "solitude subie", j'enlève "le malin plaisir a embeter les autres",j'augmenterais les situations amusantes et la chute serait "qu'un coup chasse l'autre"
c'est a dire que quand un nouveau entre dans la cour, plus laid, ou plus étrange ou plus différent que le petit tigre alors c'est vers ce "petit nouveau" que la méfiance se tourne et que loulou se trouve intégré
stratégien "tous contre un en fait" , jusqu'au moment ou un autre arrive etc
ca serait l'histoire sans fin un peu comme l'oiseau qui mange le vers de terre qui se fait manger par un chat qui se fait dévorer par un lion etc
qu'en pensez vous?

J'ai lu ton histoire, j'aime beaucoup l'idée des dents.
Je trouve ton texte un peu compliqué, il y a beaucoup de situations qui se suivent, on croit que ça va s'arranger, ça repart... Je crois que j'essayerais de simplifier au maximum.
D'autre part, je trouve qu'il y a une confusion entre les dents et les pulsions qui poussent le loup à effrayer les autres. Du coup on ne cerne pas trop le problème. Est-ce les dents? Ou les pulsions?
Je crois que les dents peuvent être la métaphore de l'hyperactivité, quelque chose avec lequel on nait et qu'on subit. J'exclurais l'approche un peu psychanalytique qui se demande en quoi l'enfant ne joue pas de la situation et y prend du plaisir. J'écrirais simplement quelque chose comme " Loup n'avait rien contre ses dents, il s'était habitué à elles depuis le temps. Elles pouvaient même s'avérer fort utiles parfois. Seulement voilà, ces dents faisaient peur aux autres enfants et empêchaient Loup de se faire des amis".
Voilà comment je simplifierais  le récit :
1. Loup fait peur.
2. ça le rend malheureux.
3. Il identifie le problème : les dents.
4. Il cherche des stratégies qui ne fonctionnent pas. (la cagoule, le maquillage).
5. Il va voir le médecin qui le rassure.
6. Il perd ses dents et se fait des copains.
7. Il apprivoise avec eux la repousse des dents.
8. Ses nouvelles dents révèlent des qualités insoupçonnées et le loup trouve sa place dans le groupe tel qu'il est.

Focalise toi sur les dents de lait! C'est ça la bonne idée!

Alors pardon d'être franche, mais je n'aime pas du tout ta nouvelle idée. Un enfant qui se réjouit d'être enfin intégré dans le groupe parce qu'il y a un enfant "pire" que lui qui débarque, et qui passe allègrement de persécuté à persécuteur pour trouver sa place... ça envoie un message qui ne me plait pas du tout.

hello Iseult et merci pour ton retour approfondi
la franchise est une qualité! ce que je ressens en lisant une histoire n'est pas la meme chose que ce que vous percevez en lisant la même histoire donc tous ces "ressentis m'intteressent car vous n'etes pas seulement des créateurs mais aussi des lecteurs

En ce qui concerne la  "nouvelle histoire possible", il n'est pas question que la victime devienne un bourreau
j'ai écrit un peu vite "tous contre le nouveau" mais ce que je voulais dire, c'est tous unis dans la peur du nouveau
on dit souvent que ce sont les problèmes partagés qui unissent les gens!
en fait, si je tourne cette "peur du nouveau" en ridicule, que je traite le sujet à la légère, ça pourrait être une approche interessante  et drole
et porteuse d'un message
"il est idiot d'avoir peur de l'inconnu et de la différence"
bon sinon, pour revenir a l'histoire de base
je voyais bien les dents comme une métaphore de l'aggressivité et de l'hyperactivité, car pour moi l'image parle a l'inconscient (les premières versions de l'histoire ressemblaient assez a ce que tu proposes)
 mais à force de réactions d'incompréhension autour de moi, de type (loulou n'y est pour rien s'il a de grandes dents , pourquoi les autres ne l'acceptent pas? pourquoi c'est a lui de changer?
j'ai allourdi l'histoire en expliquant que c'est son comportement (agitation, plaisir a faire peur et embeter les autres)qui entrainait du rejet mais ce n'était pas mieux en fait le message ne passe pas!
dans les deux cas c'est un discours moraliste
soit "acceptez l'enfant comme il est même s'il est pénible"
soit "l'enfant doit changer pour se faire accepter
alors que la vérité est un peu au milieu surtout en
ce qui concerne l'hyperactivité, il y a une partie physique
qui évoluera positivement avec le temps mais que l'enfant ne peut maitriser et donc que les autres doivent tolérer et une partie comportement sur lequel l'enfant hyperactif doit travailler pour se faire accepter
et apparemment le coté moralisateur ne passe pas, est trop serieux
a la vérité le sujet est compliqué a traiter et je manque probablement de distance(je suis touchée de trop près par le problème!)
c'est pour ça que je me dis, finalement, une approche plus légère,second degré,  loufoque et jubilatoire ça peut etre sympa aussi   ?

rapport a "la morale", il y a des approches qui passent mieux que d'autres en utilisant l'humour notamment comme le fait allain le,saux dans son livre "comment élever son papa"
j'aime bien le retournement de situation comme forme d'humour,

Oui l'humour aide!

Je ne connais pas assez bien l'hyperactivité.
Je suis enseignante et j'y suis confrontée, mais c'est une maladie difficile à comprendre. Je ne savais pas qu'il y avait une composante sur laquelle l'enfant pouvait travailler.

Ton premier jet n'était peut-être pas si mal, peut-être que ça vaut le coup de le relire avec un peu de recul?

hello Iseult!
tu ne fais pas un métier facile! mais c'est un beau métier
les maîtresses de mon fils sont sacrément patientes vu l'enquiquineur que c'est en classe mais il est suivi aussi, ça aide
de ce que j'ai compris pour mon fils, l'hyperactivité, les troubles de l'attention et tout ce qui est "dys" d'apres ce qu'on m'a dit, sont des sortes de bizarreries génétiques, et il y a bien un problème neurologique à la base, (immaturité d'une partie du  cerveau qui devrait produire de la dopamine)d'où tous un tas de symptômes, agitation etc
d'où la prescription de la ritaline
mais la ritaline n'est pas miraculeuse non plus
l'enfant doit résister a son desir d'embeter ou de taper par exemple, c'est l'apprentissage de la maitrise des émotions et du corps, mais c'est plus difficile pour eux
c'est souvent des enfants tres sensibles et intelligents mais qui réclament énormément d'attention, qui s'ennuient facilement et qui ont du mal a se faire des amis
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pour en revenir a mon histoire
je crois vraiment que la tritesse n'est pas vendeuse
en relisant les messages je me dis que je peux en effet faire + simple en prennant au passage ton idée des dents qui se révèlent utiles
ça donnerait cela:
loulou le petit tigre est un nouveau a l'école
il a de grandes dents qui font peur aux enfants
il les fait fuir (a l'occasion des jeux du mouchoir, telephone arabe, loup)
ça l'embête, il n'aime pas etre seul
il cherche des stratégies (cagoule, gommettes)
elles ne marchent pas
il décide d'arreter de focaliser sur ses faiblesses"
et de mettre l'accent sur ses points forts et montre que ses dents peuvent etre bien utiles à diverses reprises
(la il faut que je trouve des scènes cocasses)
a l'occasion des services qu'il rend, ses camarades se rendent compte qu'il est bienveillant et l'acceptent tel quil est
?

ah mon dieu! je suis en train de refaire un épisode des minis justiciers!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

allez je reprends l'histoire ce we et en attendant je supprime l'ancienne version
je vais peut etre faire un mix entre mes deux idées