Un jour j'ai eu une idée...
3 participants
Page 1 sur 1
Un jour j'ai eu une idée...
par Grisold Mar 13 Oct 2020 - 13:44
Comme le savent ceux qui ont jeté un œil à mon message de présentation, mon univers d’écriture favori était celui du médiéval fantastique. Et par un beau jour de 2016, je ne saurais vous dire pourquoi, m’est venue une idée qui n’avait rien à voir avec ma choucroute ordinaire.
C’était le genre d’idée pernicieuse qui s’immisce dans votre esprit et s’y incruste. De celle qui vous taraude les méninges, vous réveille la nuit et occupe la majeure partie de vos pensées quand vous ne les consacrez pas à autre chose. En plus, dès que vous avez le dos tourné, elle appelle des copines à elle, qui viennent s’y ajouter, s’y emboîter et s’y agglutiner en vous criant : Creuse, développe, exploite, écris !
Alors, pour vous en débarrasser, vous finissez par les écouter et commencez à les coucher sur le papier, histoire de les mettre à plat et de vider votre esprit encombré. Sauf qu’elle continue, cette petite idée obstinée, à en entraîner d’autres et faire venir du renfort. À ce moment-là, j’ai manqué de présence d’esprit. J’aurais dû me réfugier dans la re-re-re-lecture de la sacrosainte bible de tout véritable amateur d’Heroic Fantasy : Le Seigneur Des Anneaux. J’y aurais retrouvé le fameux verset de mise en garde lorsque Bilbon Sacquet explique :
« Il est fort dangereux Frodon de sortir de chez soi, on prend la route et si on ne regarde pas où l’on met les pieds on ne sait pas jusque où cela peut nous mener. »
Mais je ne l’ai pas fait et me suis engagé sur une route inconnue avec insouciance et entrain. Sept mois plus tard, je me suis retrouvé avec sur les bras et sur l’écran de mon ordinateur, une énorme brique, un pavé, que dis-je : un parpaing ! Imaginez un peu, un premier jet joufflu et dodu qui pesait pas moins de 265 pages A4, soit plus de 155 000 mots et 885 000 sec et des brouettes…
Bon, là je vous laisse le temps de remonter sur votre chaise et de souffler un peu parce que l’histoire ne s’arrête pas là…
C’était le genre d’idée pernicieuse qui s’immisce dans votre esprit et s’y incruste. De celle qui vous taraude les méninges, vous réveille la nuit et occupe la majeure partie de vos pensées quand vous ne les consacrez pas à autre chose. En plus, dès que vous avez le dos tourné, elle appelle des copines à elle, qui viennent s’y ajouter, s’y emboîter et s’y agglutiner en vous criant : Creuse, développe, exploite, écris !
Alors, pour vous en débarrasser, vous finissez par les écouter et commencez à les coucher sur le papier, histoire de les mettre à plat et de vider votre esprit encombré. Sauf qu’elle continue, cette petite idée obstinée, à en entraîner d’autres et faire venir du renfort. À ce moment-là, j’ai manqué de présence d’esprit. J’aurais dû me réfugier dans la re-re-re-lecture de la sacrosainte bible de tout véritable amateur d’Heroic Fantasy : Le Seigneur Des Anneaux. J’y aurais retrouvé le fameux verset de mise en garde lorsque Bilbon Sacquet explique :
« Il est fort dangereux Frodon de sortir de chez soi, on prend la route et si on ne regarde pas où l’on met les pieds on ne sait pas jusque où cela peut nous mener. »
Mais je ne l’ai pas fait et me suis engagé sur une route inconnue avec insouciance et entrain. Sept mois plus tard, je me suis retrouvé avec sur les bras et sur l’écran de mon ordinateur, une énorme brique, un pavé, que dis-je : un parpaing ! Imaginez un peu, un premier jet joufflu et dodu qui pesait pas moins de 265 pages A4, soit plus de 155 000 mots et 885 000 sec et des brouettes…
Bon, là je vous laisse le temps de remonter sur votre chaise et de souffler un peu parce que l’histoire ne s’arrête pas là…
Grisold-
Messages : 20
Re: Un jour j'ai eu une idée...
par Grisold Mar 13 Oct 2020 - 13:46
Ça y est, vous avez repris haleine, avalé un grand verre d’aspirine ou de bicarbonate ? Alors je continue…
J’ai donc confié mon énorme machin à mon panel ordinaire de bêta-lecteurs, cercle de famille, amis, connaissances friandes habituellement de mes pattes de mouches, quasiment persuadé qu’ils allaient me jeter mon pavé à la figure ou au mieux, dans la mare, en me disant que ça n’avait rien à voir avec ce que j’écrivais d’ordinaire et ne présentait, à leurs yeux, pas le moindre intérêt…
Je comptais sur les semaines, voir les mois qu’ils mettraient à ingurgiter, lire et décortiquer mon pavé, pour avoir l’esprit libre de me consacrer à autre chose. Il n’en fut rien ! Par définition, un parpaing n’a pas pour vocation de rester seul. Il ne se complait qu’entouré de ses congénères et aspire à faire partie d’une cloison, d’un mur porteur et pourquoi pas, d’un édifice…
Or la sale petite idée pernicieuse et maligne du départ était toujours là, blottie dans les tréfonds de mon esprit tortueux. Je me suis efforcé tant bien que mal de la repousser, de l’ignorer sans toutefois parvenir à l’oublier. J’ai donc commencé à prendre quelques notes afin de l’évacuer elle et ses nouvelles copines qui venaient la suivre au fur et à mesure que je les notais.
Jusqu’au moment où j’ai eu les premiers retours sur mon bidule-chose du départ. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver face à des bêtas-lecteurs enthousiastes, élogieux, voir dithyrambiques… Certains même se sont mis d’emblée à me réclamer une suite. L’ignoble piège du parpaing solitaire venait de se refermer sur moi et je n’avais d’autre moyen, pour lui échapper, que de continuer à écrire.
À l’heure où je vous parle, j’ai un projet en rien moins que 8 volumes, dont tous les synopsis sont écrits, la trame faite et la ligne générale posée. Le premier opus, retravaillé et corrigé a été allégé de 4 chapitres et de 110 000 sec, mais reste tout de même conséquent avec un peu plus de 775 000 sec. Le premier jet du second tome est achevé et pèse 653 500 sec. Enfin, la rédaction du troisième volet est en cours et pèse déjà plus de 357 000 signes, espaces comprises.
Quel que soit le destin que l’avenir réserve à cette saga, je l’écrirai jusqu’au bout. Ne serait-ce que parce qu’elle a le mérite de ravir un panel (de plus en plus conséquent) de connaissances et de bêta-lecteurs. Parce qu’aussi, le changement d’univers constitue un excellent exercice et qu’enfin, je me suis pris au jeu et m’amuse beaucoup en imaginant et en créant quelque chose de nouveau.
Même si je poserai des questions plus sérieuses dans la partie « projets en cours », je voulais savoir si vous aussi, aviez eu parfois des idées très éloignées de vos travaux habituels. Si ça vous est arrivé, qu’en avez-vous fait ? Les avez-vous suivies ou pas ? Vous ont elles été utiles ?
J’ai donc confié mon énorme machin à mon panel ordinaire de bêta-lecteurs, cercle de famille, amis, connaissances friandes habituellement de mes pattes de mouches, quasiment persuadé qu’ils allaient me jeter mon pavé à la figure ou au mieux, dans la mare, en me disant que ça n’avait rien à voir avec ce que j’écrivais d’ordinaire et ne présentait, à leurs yeux, pas le moindre intérêt…
Je comptais sur les semaines, voir les mois qu’ils mettraient à ingurgiter, lire et décortiquer mon pavé, pour avoir l’esprit libre de me consacrer à autre chose. Il n’en fut rien ! Par définition, un parpaing n’a pas pour vocation de rester seul. Il ne se complait qu’entouré de ses congénères et aspire à faire partie d’une cloison, d’un mur porteur et pourquoi pas, d’un édifice…
Or la sale petite idée pernicieuse et maligne du départ était toujours là, blottie dans les tréfonds de mon esprit tortueux. Je me suis efforcé tant bien que mal de la repousser, de l’ignorer sans toutefois parvenir à l’oublier. J’ai donc commencé à prendre quelques notes afin de l’évacuer elle et ses nouvelles copines qui venaient la suivre au fur et à mesure que je les notais.
Jusqu’au moment où j’ai eu les premiers retours sur mon bidule-chose du départ. Quelle ne fut pas ma surprise de me retrouver face à des bêtas-lecteurs enthousiastes, élogieux, voir dithyrambiques… Certains même se sont mis d’emblée à me réclamer une suite. L’ignoble piège du parpaing solitaire venait de se refermer sur moi et je n’avais d’autre moyen, pour lui échapper, que de continuer à écrire.
À l’heure où je vous parle, j’ai un projet en rien moins que 8 volumes, dont tous les synopsis sont écrits, la trame faite et la ligne générale posée. Le premier opus, retravaillé et corrigé a été allégé de 4 chapitres et de 110 000 sec, mais reste tout de même conséquent avec un peu plus de 775 000 sec. Le premier jet du second tome est achevé et pèse 653 500 sec. Enfin, la rédaction du troisième volet est en cours et pèse déjà plus de 357 000 signes, espaces comprises.
Quel que soit le destin que l’avenir réserve à cette saga, je l’écrirai jusqu’au bout. Ne serait-ce que parce qu’elle a le mérite de ravir un panel (de plus en plus conséquent) de connaissances et de bêta-lecteurs. Parce qu’aussi, le changement d’univers constitue un excellent exercice et qu’enfin, je me suis pris au jeu et m’amuse beaucoup en imaginant et en créant quelque chose de nouveau.
Même si je poserai des questions plus sérieuses dans la partie « projets en cours », je voulais savoir si vous aussi, aviez eu parfois des idées très éloignées de vos travaux habituels. Si ça vous est arrivé, qu’en avez-vous fait ? Les avez-vous suivies ou pas ? Vous ont elles été utiles ?
Grisold- Messages : 20
Re: Un jour j'ai eu une idée...
par toujoursinvit Mar 13 Oct 2020 - 17:33
Pour ma part, ces dernières années, j'écris plutôt des polars, à l'exception d'une réécriture de la légende du roi Arthur.
Ca faisait pas mal de temps qu'un texte de fantasy me faisait de l'œil, mais je n'avais jamais le temps d'en écrire beaucoup, vu que je n'ai pas les cheveux assez gris pour être à la retraite.
Et puis toute l'année dernière, je m'y suis consacré avec l'objectif d'aller jusqu'au bout, ce que j'ai fait, mais je me suis contenté de 450000 signes.
J'ai envoyé mon récit cet été, et maintenant je patiente… comme tout le monde!
Et contrairement à toi, je n'ai fait lire mon roman à personne.
Ca faisait pas mal de temps qu'un texte de fantasy me faisait de l'œil, mais je n'avais jamais le temps d'en écrire beaucoup, vu que je n'ai pas les cheveux assez gris pour être à la retraite.
Et puis toute l'année dernière, je m'y suis consacré avec l'objectif d'aller jusqu'au bout, ce que j'ai fait, mais je me suis contenté de 450000 signes.
J'ai envoyé mon récit cet été, et maintenant je patiente… comme tout le monde!
Et contrairement à toi, je n'ai fait lire mon roman à personne.
toujoursinvit- Messages : 3264
-
Re: Un jour j'ai eu une idée...
par Charly71 Mar 13 Oct 2020 - 21:22
J'ai eu une idée de tout petit texte pour un album très court il y a quelques mois, mais je n'ai pas osé la soumettre encore (trop de choses à soumettre en ce moment). Je me laisse du temps pour voir si c'est bien pertinent, et à qui ça pourrait s'adresser.
Après, je pense qu'on a tous des idées d'histoires originales qui arrivent parfois, mais entre une idée et une histoire qui se tient, il y a un monde... donc beaucoup passent à la trappe faute de pouvoir en faire une histoire solide.
Après, je pense qu'on a tous des idées d'histoires originales qui arrivent parfois, mais entre une idée et une histoire qui se tient, il y a un monde... donc beaucoup passent à la trappe faute de pouvoir en faire une histoire solide.
Charly71- Messages : 434
Sujets similaires» L'idée folle d'Aristote
» Recherche de nouvelles collaborations graphiques
» Proposition d'une idée de série
» Kit d'aniamtion d'anniversaire - une super idée
» Un jour...
» Recherche de nouvelles collaborations graphiques
» Proposition d'une idée de série
» Kit d'aniamtion d'anniversaire - une super idée
» Un jour...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum|
|
|
