Avez-vous un autre métier ; en vivez-vous ?

Une petite question à vous tous : Comment conciliez-vous l'écriture, votre travail, et la vie de famille ?
Peut-être que certains vivent de l'écriture, dans ce cas, pas de souci. Mais pour les autres, prenez-vous du temps sur votre métier (avec un temps partiel par exemple), écrivez-vous le week-end (sur le temps de la famille) ?
Comment faites-vous au quotidien ? c'est parfois difficile d'écrire faute de temps...

La nuit comme moi, avec des valises en guise de paupières...

Chute faut pas le dire, j'écris souvent au bureau !
A la maison, je suis souvent dérangée, et ce n'est pas mon environnement d'écriture. j'ai commencé à écrire entre midi et 14h au temps où je n'avais pas d'ordinateur. Et puis à l'époque j'étais aussi toute seule dans mon bureau.
Même quand l'inspiration vient comme ça d'un coup, j'ai du mal à m'y mettre et à m'y tenir. Ce n'est donc pas trop le manque de temps qui me gène, mais l'endroit où je travaille qui est important !
Sinon j'écris quand ça me chante.

Et pour compléter le tout, est-ce que certains auteurs parmi vous arrivent à en vivre ?
Sinon, quels sont vos métiers ?
Moi je suis instit, ça me laisse les mercredis et les vacances. Sans ça, ce serait dur de trouver du temps.

Je travaille à temps plein comme webmaster et chargée de communication dans un laboratoire de recherche en botanique.
Et non je ne vis pas de mais droits d'auteurs. Mais premières publications sortiront cette année. Alors qui sait plus tard...

Je ne pense pas que grand monde en vive, à part peut-être les grands auteurs et illustrateurs qui travaillent avec les Grandes Grandes maisons d'édition et encore... Moi j'étais Responsable Infographiste pour la presse gratuite, j'ai pris un congé parental (bébé 3) je vis des à côté, infographie et peintre (j'expose beaucoup)... et mon époux travaille bien sur...

Sans en vivre, moi je rêve d'un temps partiel où les ventes de livres compenseraient les pertes de salaire. Mais il faut surement pas mal de publications pour ça. Une journée d'écriture à plein chaque semaine, ce serait bien, non ?

Moi, je fais comme Daffy : je dessine la nuit...! et c'est vrai que c'est pas l'idéal question fatigue !
Mais pour moi qui vient tout juste de me lancer, j'avoue que j'ai pas encore trop de boulot question contrat ...
Je vends mes dessins pour l'instant à des particuliers.
De toute façon pour être tranquille, rien ne vaut plus que la nuit ! Les matins (quand c'est possible), je fais des recherches de projets et je prépare mon travail pour le soir.
Je fais ça par passion, et si ça peut rapporter, je suis preneuse aussi...

C'est pas évident de concilier tout ça... encore toi tu pourras encore écrire quand tu seras un vieillard Olivier, avec un bon clavier et des lunettes loupes, moi par contre je ne pourrai plus dessiner j'aurai les mains qui tremblent... Alors je me mettrai à l'Art Abstrait, des grands traits et des giclées de peintures...

J'écris tôt le matin ou tard le soir, quand tout le monde est encore couché à la maison. Quant à vivre de mes écrits, nous ne mangerions pas bien gras s'il fallait compter sur les droits d'auteurs!

Coucou de mon côté je ne vis pas non plus de mon travail en tant qu'auteure. Je suis enseignante et correctrice. J'ai fait plusieurs livres sur l'apprentissage de l'art floral pour une école d'enseignement par correspondance 'Natura-dis' reconnue par l'éducation nationale, et je corrige les devoirs des élèves qui travaillent sur mes livres. Bien sûr, ils font des stages en entreprises et je corrige ensuite leur rapport. Tout cela est réalisé en tant que télétravailleuse.
Heureusement mon mari travaille.
Sinon, je vais avoir plusieurs livres qui vont sortir aussi cette année.
J'ai donné également des spectacles en tant que harpeuse conteuse et ventriloque, mais j'ai dû arrêter, une harpe c'est lourd et cela m'a un peu abîmé le dos, alors j'ai mis ma musique et autres sur mon blog. Voili, voilà

Bien sûr que vivre de petits romans est un fantasme inaccessible, mais il est parfois possible d'aménager son temps de travail pour écrire. Pour ma part, je pense profiter d'un 80 % pour me laisser du temps. On verra au bout d'un an...

De mon côté, je suis conteuse. J'écris beaucoup dans le train et à mes heures perdues.
J'ai aussi un emploi du temps irrégulier avec des moments très chargés et d'autres moins comme de juillet à septembre où je me consacre davantage à l'écriture. Mais pour l'instant, j'écris des textes courts, des albums voir des romans courts, impossible de me consacrer à un roman faute de régularité.

J'ai participé récemment à une rencontre avec deux auteurs connus et qui vendent beaucoup de livres (même traduits à l'international, tout ça). Chacun des deux a avoué être entretenu par sa femme Donc pour un auteur, à moins de s'appeler J.K.Rowling (et nous n'en avons pas en France) vivre de ses droits d'auteur, ça relève de la douce utopie... Il me semble que le problème est un peu différent pour les illustrateurs, mais là je connais moins.
Donc la plupart des auteurs écrivent la nuit et dorment peu (j'en fais partie). J'ai aussi la chance (et fais le choix délibéré) d'avoir un travail aux horaires fixes et de travailler à 80% (quoi que le mercredi, la journée des enfants, ne soit pas franchement celle où j'ai le plus de temps pour écrire...) Et celle d'avoir un mari (là c'est le hasard) qui gagne bien mieux sa vie que moi (yay, je pourrai faire partie du club des entretenus!)
Concrètement j'écris sur ma pause de midi, le soir quand les enfants sont au lit (de 20h30 à 23h30 en général) et un peu le mercredi et le week-end en journée.

Comme je suis nouvelle sur le forum je ne sais pas si la question a déjà été posée et je m'excuse par avance si c'est le cas.

Voilà, ma question est simple : avez vous une activité professionnelle en dehors de celle d'illustrateur (ou auteur) ?
Si oui, comment gérez vous les deux à la fois ?
Si non, est-ce que les revenus que vous percevez vous permettent de vivre correctement ?
Quelle est votre formation initiale ?

Du coup ça fait plus d'une question mais j'en profite pour faire un lot

Je suis actuellement au chômage et je vais toucher des allocations pendant encore quelques mois, je profite donc au maximum des jours qu'il me restent pour bosser mes dessins à fond mais il va bien falloir que je reprenne un boulot alimentaire si je ne veux pas être à la rue. Mon copain est également au chômage donc autant vous dire que c'est assez hard parfois.
J'ai une licence d'arts plastiques qui ne m'ouvrent pas franchement de portes dans le milieu du travail qui recrute et du coup je suis obligée de travailler (souvent en intérim) dans des boulots administratifs.
Je me demande souvent comment font les autres illustrateurs.
Je n'ai jamais été éditée et je sais que ça prend du temps pour y parvenir (quand on y parvient ), du coup je me demandais aussi combien de temps cela vous avait pris pour vraiment faire quelque chose de votre passion ?

Il me semble que la question a déjà été posé !Mais ne me souviens plus où!!!
Moi je j'écris des histoires pour enfants , mais je ne me suis pas encore fait éditer malheureusement .
Je suis à la recherche d'un emploi comme toi ,mon mari travail heureusement ".

Moi non plus pas encore éditée, mais j'espère que cela va venir rapidement et si non oui je travaille à côté je suis artisan ( hélas je ne gagne pas bien ma vie ....faut pas se mettre à son compte .....si c'est bien mais faut pas le faire pour l'argent ), et mon mari travaille lui de son côtè et pour l'instant heureusement gagne bien sa vie ( notre vie ).
Irène

Pour les illustrateurs, je ne sais pas. Pour les auteurs, je ne suis pas sûr qu'il y en ait beaucoup qui en vivent. Pour ma part je suis instit et je crois qu'il y en a pas mal d'autre.

Merci à vous tous pour vos réponses, cela confirme mes pensées : il est très difficile de vivre de son art, même après plusieurs années, ceux qui y parviennent son bien chanceux (et talentueux) !

Suis pionne à côté, tu as toutes les vacances scolaires ce qui laisse pas mal de temps pour bosser. Enfin pas assez faut croire, vu que je fais environs 80/70h/semaine (40h au lycée, le reste consacré à la BD) depuis décembre pour tenir les délais. Du coup j'espère que j'aurais vite un poste de prof, comme ça j'aurais encore plus de temps..

Moi c'est mon métier depuis 11 ans... avec des hauts et des bas évidement. Comme là depuis 2 ans, c'est la galère, je peux compter sur les doigts d'une main je pense le nombre de contrat que j'ai eu.

J'ai surtout fait de l'illustration scolaire au début. Mais bon y-a pas toujours du travail là-dedans, ça dépend si il y a renouvellement des manuels scolaires. Après j'ai tenté les romans jeunesses mais j'ai apparemment un style pas assez artistique.

Présentement, je suis maman à la maison jusqu'à ce que ma petite dernière rentre à la garderie en octobre (si je trouve une place) J'aide mon conjoint qui est aussi illustrateur (caricaturiste et BDiste) sur ses contrats. Mais bon on a du mal à joindre les 2 bouts. Pis au Québec, on n'a pas autant d'aide qu'en France.
Bref, j'ai hâte de recommencer à bosser sur des contrats à moi et plus sur ceux du conjoint.

Par contre, je me questionne sur le type de job alimentaire que je pourrais faire, un 15h par semaine max.

Je travaille également. Comme il l'est mentionné plus haut, rares sont les auteurs pouvant vivre de leur plume. Donc, je bosse ...

Je me suis lancée en free-lance l'année dernière seulement et ça avait bien commencé pour moi car en plus de l'illustration je fais aussi du graphisme du coup quand on me contactait pas pour l'un on me contactait pour l'autre. Au début je n'avais même pas à chercher les clients car ils venaient vers moi bref, l'idéal !!!
Malheureusement je suis tombée sur quelqu'un qui m'a fais miroiter beaucoup de choses. Il me proposait de devenir Directeur Artistique de sa boite et de me soutenir sur mes projets perso. Il m'a donc dit d'arrêter de chercher des clients et d'accepter des contrats car je n'aurait bientôt plus le temps avec sa boite. C'est ce que j'ai fait. J'ai aussi accepter de ne pas m'inscrire à la maison des artistes (maintenant je suis en train) car il me disait que ça ne me servirai pas et crédule je l'ai écouté.
Il savait qu'à l'époque j'étais enceinte mais il me proposait un contrat quand même, le rêve pour moi !
Mais le temps a passé, j'ai attendu ce contrat en vain, je lui ai édité des factures pour les boulots que je lui avait déjà fait sans jamais voir leur règlement arriver. Sans parler de tout ce que je lui ai fait gratuitement, du temps qu'il m'a fait perdre...Bref, avec un bébé je repars à zéro n'ayant plus que 2 clients réguliers, toujours pas de site pour faire ma promo (c'est lui qui devait me le faire), aucune aide...j'ai envoyé un dossier de demande de RSA mais vu que la CAF a un retard monstrueux sur les traitements des dossiers je ne risque pas d'avoir de réponse de si tôt...et mon copain est intérimaire et en ce moment il ne travaille pas, il s'est donc inscrit au chômage mais encore une fois le délai d'attente est long...du coup on vit sur l'argent que je mets de côté depuis toute jeune pour pouvoir acheter une maison...c'est pas gagné !

Ouwah ! Je me suis bien étalée dites-moi...mais ça fait du bien de raconter ses petits malheurs aussi...

Merci pour tous vos témoignages.
Désolé pour toi Layla, c'est quand même fou que ce genre de personnes existe, ils ne se rendent pas compte du mal qu'ils font ?
Je te souhaite de retrouver des contrats et vite et de te sortir de cette galère parce que je sais que ce n'est vraiment pas facile à vivre moralement. Surtout avec un enfant en bas âge.
Du coup le type est parti avec ton boulot sans jamais rien te payer ? Tu n'as pas de possibilité de recours ? (enfin, ça doit être aussi très usant comme procédure, je suis en procès contre mes anciens proprios depuis plus d'1 an et j'avoue que j'ai souvent eu envie de tout laisser tomber).

Merci Boutchoupitchou !

Je l'ai relancé plusieurs fois par tous les moyens possibles. Il a d'abord plus donné signe de vies, puis il m'a dit que les chèques étaient partis mais je ne les ai jamais reçu, puis il m'a demandé un rib sur lequel il n'a jamais fait aucun virement. Là aux dernières nouvelles il est sensé me payer en juin les factures éditées mais même avec ça, le temps et l'argent qu'il m'a fait perdre je ne les retrouverez jamais...

Maintenant que je suis en train de m'inscrire à la MDA, je serai soutenue s'il ne me paie pas encore... mais comme tu dis, c'est épuisant ! Surtout que j'ai longtemps travaillé en association et que je me suis lancée à mon compte parce que justement, donner je sais faire mais au bout d'un moment c'est pas ça qui me donne à manger...et derrière ça je tombe sur un escroc qui est persuadé de ne pas en être un...selon lui c'est son associé qui fait tout foirer alors que son associé est aussi dans la merde à cause de lui depuis peu (il n'est d'ailleurs plus son associé).

Enfin, je ne suis pas du genre à me laisser abattre et à baisser les bras, donc je repars à zéro avec le sourire et une pointe d'amertume sur le cœur.

Courage pour tes anciens proprios ! Mes parents sont dans un cas un peu similaire...

Personnellement je sors des études, et pour le moment j'envoie mes dossiers et cherche un travail à mi-temps.

Il y a deux ans, quand j'étais aux études, une illustratrice connue (Catherine Pineur) est venue pour une séance de questions. Celle-ci lui a notamment été posée. Au début elle envoyait ses dossiers tout en faisant un travail à mi-temps. Puis, au bout de trois ans, ses livres se vendaient suffisamment bien, et elle a pu se consacrer entièrement à l'illustration.

J'espère que ça aura pu vous aider.

ah Layla c'est assez fâchant ce type de bonhomme... pfffff! Ici ils ont 30 jours ouvrables pour payer, après tu peux les relancer et si ça marche pas une mise en demeure. Y-a une loi qui est quand même bien respectée. Moi je m'arrange pour que ça soit établi dans le contrat (je le fais moi-même, je mets une clause là-dessus).

Voyons le bon côté des choses, la leçon à retenir de ça c'est de jamais laisser tomber des choses pour un seul et unique client (surtout quand il nous fait miroiter le miroir aux alouettes). Ton expérience va servir à d'autres. Je sais ce que c'est de repartir à zéro c'est exactement l'impression que j'ai depuis 2 ans. Puis je me cherche une identité visuelle en plus. J'arrive pas à me brancher sur un seul médium, j'aime explorer les genres et les styles.

En tout cas, bon courage à toi.

Merci beaucoup Lolilou !
Oui c'est sur que maintenant on ne m'y reprendra plus !
Je suis dans le même cas que toi ! J'aime toucher à différents genres et styles ! Mais t'inquiète, on retrouve toujours ta patte dans ce que tu fais, pas besoin de te prendre la tête avec un style ou un médium en particulier, fais juste ce que tu aimes et le reste suivra !
Bisous

Initialement je suis infirmière.
Mais je n'exerce plus depuis la naissance de mon deuxième fils. Depuis je jongle entre vie de famille, ateliers et animations dans une association d'arts créatifs et écriture !

Hop, j'ai fusionné avec le sujet qui existait déjà.

Pour ma part, je travaille en tant que saisonnière pendant 4-5 mois, puis je touche chômage et RSA les mois restants, où j'ai du temps libre pour dessiner... Mais je dois compter mes sous tous les mois !!!

Chouette ! Merci, je n'avais pas retrouvé d'autres posts sur le même sujet (pas douée moi XD).
Du coup je vais lire les précédents commentaires...

C'est un métier difficile c'est sûr ...

Moi je me suis lancée en 2008 suite à la naissance de mon premier fils et après avoir été licensiée de ma boîte où j'étais infographiste depuis 3 ans.
J'ai eu plusieurs contrats dès le départ en plus comme je touchais les assedics ça reportait mes droits dans le temps.
Il y a eu des hauts et des bas, des périodes où j'avais beaucoup à faire et d'autres où je n'avais quasi rien !

En 2010 L'année a été mauvaise, très peu de contrats donc très peu de sous mais avec l'argent mis de côté ça a permis d'équilibrer le tout ...
Fin 2010 enceinte de mon 2ème les contrats sont revenus et l'année 2011 a bien commencé.
Il est possible d'en vivre (illustrations) mais je pense qu'il ne faut pas se coincer dans un seul type d'illus c'est pour cela que je diversifie les techniques ou je dessine des choses différentes pour justement avoir plus de retours ...

En tout cas je suis freelance à temps plein et pour le moment ça marche

Moi je commence doucement, le temps d'apprendre à se retrouver dans ce dédale de l'édition, de bien se connaître aussi et de prendre confiance, trouver son style...par contre mon premier contrat a été incroyable donc tous les espoirs sont permis!! Il faut du temps pour percer et se faire connaître et cela demande ténacité et persévérance : un vrai auteur est celui qui ne se décourage jamais et pour moi restera toujours et avant tout la passion d'écrire. Sinon j'ai un autre métier que je n'exerce pas en ce moment car priorité à mes enfants.

Pas évident de tout concilier, il faut avoir une discipline que je suis incapable d'avoir pour créer beaucoup ! En plus l'atmosphère dans laquelle on vit influe beaucoup...

Pour moi, ça se résume, pas le moral, quelque chose qui me tracasse, pas de bonne condition pour écrire.

Quand tout va bien, je redeviens créative...

Il y a effectivement peu d'auteurs qui peuvent vivre de leurs créations.

Bonjour, je suis tout neuf... sur ce site que j'ai découvert en cherchant sur le net des "méchancetés " qui auraient pu être écrites sur l'un de mes éditeurs ( je lui en veux un peu, beaucoup...)
Comme OlivierDupin, je suis instit. Je passe mes soirées à taper mon clavier, l’œil rouge et humide, pour écrire des romans, jeunesse en général , ou créer des dossiers pédagogiques. Je me plains tout le temps mais en fait , j'adore ça. Surtout écrire des romans mais ça rapporte moins que les dossiers. Alors je fais comme le Gringoire de Daudet. Celui de la chèvre. Après sept publications jeunesse sur ces cinq dernières années, je gagne un demi SMIC environ. De quoi mettre du beurre dans la cocotte mais certainement pas d'en vivre.

Moi je suis psychomotricienne. J'ai commencé à envoyer mes textes et créer des liens avec les illustrateurs pendant mon congé parental, mais il est fini. Je travaille à 60% environ.
J'ai commencé beaucoup de choses mais en reprenant mon travail, j'ai beaucoup moins de temps à consacrer à la création.
J'écris donc souvent par petites touches, mais je finalise peu.
J'ai un peu le nez dans le guidon: les enfants, le travail...la création arrivant en dernier en ce moment. ( ça me manque beaucoup).

Donc je ne vis pas de ma plume, mais je vis de mon métier. Plus j'exerce mon métier moins je vis de ma plume...mais mon métier inspire beaucoup ma plume.

J'écris le soir, les dimanche (au lieu de faire du ménage, hein, évidemment), pendant les temps de sieste ( sauf si je dors moi-même...)J'ai donc des cahiers remplis d'idées, mais l'ordi pas très rempli de textes finalisés.
c'est un peu frustrant. Mais bon.
Pour le moment c'est comme ça et je ne suis pas à plaindre.

De mon côté, je suis bibliothécaire jeunesse et BD. J'aime beaucoup mon métier mais je rêve d'avoir plus de temps pour dessiner. J'ai réussi à obtenir un 32h (ce qui fait, que je ne bosse pas le jeudi + le weeek-end). ça me permet de dégager un peu de temps pour dessiner...
c'est juste quelque fois très rageant de rester à la bibliothèque à attendre le lecteur (comme ce soir, là, jusque 19h), que tous mes autres boulots à la bib sont terminés et de se dire " Aaaarrr! mais si j'étais chez moi je bosserais sur ci ou ça ><"

Je n'ai pas encore fait de démarches pour avoir de vrais contrats, mais ça ne saurait tarder. et , comme beaucoup de gens ici, je dessine le soir (bien tard) et je délaisse allègrement les taches ménagères. En même temps, en rentrant à 19h ou 20h, je n'ai pas trop le choix

(et pour les tâches ménagères.. ben.. je le fais quand ça devient trop urgent !!)

Bref, pas toujours simple à gérer tout ça !

Pstttt Savon, tu peux pas t'emmener un petit carnet de croquis pour griffonner pendant les moments creux de ta journée de travail. Tsé un truc pas trop gros. Comme ça, tu pourrais joindre l'utile à l'agréable.

C'est une idée comme ça.

Oui c'est une très bonne idée Lolilou Moi j'emporte toujours un petit carnet pour noter mes idées, lors de mes déplacements ou autres

lolilou a écrit:Pstttt Savon, tu peux pas t'emmener un petit carnet de croquis pour griffonner pendant les moments creux de ta journée de travail. Tsé un truc pas trop gros. Comme ça, tu pourrais joindre l'utile à l'agréable.

C'est une idée comme ça.

J'ai toujours mon carnet dans mon bureau (je croque le midi 15 mn ^^) mais ça le fait pas trop de dessiner au prêt. Je l'ai déjà fait et je ne me sens pas super à l'aise.. je peux pas ête êter vraiment concentrée sur mon dessin ^^ alors je fais le tour des blogs littératures jeunesse et BD, j'écris de scritiques de bouquins

Il y aurait une centaine d'auteurs, dixit des collègues,en France , vivant confortablement de leurs plumes et clavier. J'ai un illustrateur qui gagne plutôt bien sa vie (mieux que moi comme auteur...). Huit à dix heures quotidiennes sur ses planches. A la recherche de contrats dès qu'il pose ses crayons... Pas drôle mais peut être mieux que la vie de bureau.

Deedo a écrit:
Il est possible d'en vivre (illustrations) mais je pense qu'il ne faut pas se coincer dans un seul type d'illus c'est pour cela que je diversifie les techniques ou je dessine des choses différentes pour justement avoir plus de retours ...
En tout cas je suis freelance à temps plein et pour le moment ça marche

Ça me rassure tellement de lire ce genre de choses, et je suis très heureuse pour toi Deedo ! ^^ Moi je n'en vis pas, ça arrondis mes fin de mois on va dire. Je suis étudiante aux Beaux-Arts, du coup je compte bien en vivre un jour, même si me doute que c'est très difficile
Je vais tenter de me diversifier aussi, histoire de ne pas me faire étiqueter. ^^

Je vais répondre en tant qu'illustratrice : J'ai commencé à publier en 2OO6 après plusieurs années à me former, évoluer... pendant toutes ces années et jusque fin 2009 j'ai dû être salariée en même temps.
Juste avant de me lancer à mon compte je travaillais dans un studio de dessin animé , et la dernière année je cumulais vraiment les deux à plein temps :-s.
Finalement mon studio a déposé le bilan et j'en ai profité pour ne faire que de l'illustration.
Ca fait donc deux ans que je vis de l'illustration, effectivement il y a des hauts et des bas, des contrats bien payés et des périodes où on ne cumule que des petits contrats...puis il faut tout le temps éplucher les contrats, négocier (heu je veux dire quémander) quelques euros de plus parce que un album à faire en un mois c'est chaud mais possible, à condition de ne prendre aucun autre contrats à côté, mais quand c'est payé 600 euros brut...ben mieux vaut toucher le RMI . Il m'arrive donc souvent de refuser des contrats à cause de ça, et les maisons d'édition qui ont les moyens sont ouvertes à la négociation et sont ok pour revoir leurs tarifs .
Bref, non ce n'est pas facile d'en vivre, il faut être perseverant, jongler entre l'artiste,le chef d'entreprise, la secrétaire et savoir faire sa promo...un métier multifacettes ^^.
Pour le moment et en deux ans, j'ai réussis à me prendre 3 semaines de vacances pour un revenu net qui tourne autour des 1300 euros/mois (bien évidement c'est une moyenne ). C'est sûr qu'il faut être passionné pour faire ce métier ...

A priori tu l'es !

Merci pour ce retour sur votre expérience

En ce qui me concerne j'ai d'autres métiers au pluriel.... Presqu'aussi peu rentables que l'écriture !



Je suis prof de chant pour des écoles de musique. A la base je suis chanteuse lyrique, et également chanteuse de chansons françaises.

Je m'en sors très, très difficilement en cumulant mes revenus de prof de chant + concerts classiques + concerts de chansons + de maigres droits d'auteur qui commencent à rentrer.



Mais bon, je ne regrette pas mes choix, j'aime ma vie telle qu'elle est: un peu galère, un peu bohème mais passionnante !

Perso j'étais sage-femme avant et je gagnais bien ma vie. Ensuite j'ai repris des études de psycho et j'ai travaillé avec des enfants dans un centre d'accueil pour parents/ éducateurs de jeunes enfants.
Et puis il y a quelques années j'ai décidé de prendre une année sabbatique pour m'occuper des mes filles, c'est durant cette pèriode que je me suis remise au dessin et à l'écriture. Je n'ai pas repris le travail depuis et je ne peux me consacrer à mes illustrations et à l'écriture à temps plein que parce que mon petit mari subvient aux besoins de toute la famille.

Moi pour l'instant je m'en sorts, car j'ai eu droit au congé parental jusqu'au 3 ans de mon dernier.... donc je carbure mes projets, mon mari gagne pas trop mal sa vie, mais pas suffisement pour une famille de 5 (on a un crédit maison en plus), donc j'ai à peu près 1 an et demi pour démarrer correctement, faute de quoi faudra que je retourne à un "boulo à la con", car j'avoue que je n'ai plus envie de bosser comme "infographiste" pour un patron "rapiat" qui me paie 1200€ par mois et que j'ai foutu aux prud' hommes car il ne m'avait jamais payé mes treizièmes mois en 4 ans!!! Mais je n'aurai pas le choix, donc j'espère vraiment décrocher 1 ou 2 contrats d'édition d'ici là, sinon tanpis, mais je sais que si je rebosse à plein temps avec trois enfants à la maison, c'est fini pour moi l'illustration, je n'aurai plus le temps, donc j'abandonnerai définitivement, car je serai bien obligée de ramener un salaire, on va dire que c'est ma dernière chance ces 1 ans et demi... après se sera pour une autre vie, si je me réincarne...

Je rêverai de pouvoir me consacrer à l'illustration et l'écriture à temps plein mais je ne peux leurs accorder que 5h en moyenne par semaine.
Je suis maquettiste et je passe plus de 40h dans les transports par mois . J'ai décidé de déménager pour pouvoir avoir plus de temps libre.

ouah 40 h dans les transports ah oui faut déménager là ...courage
Irène