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Message par jeanemmanuel Sam 19 Mar 2016 - 12:47

Bonjour, Je m'appelle Jean Emmanuel, parisien de 38 ans et j'ai une histoire de 30 pages que j'aimerais voir un jour être transformée en Album pour les 9-12 ans. C'est une histoire qui se passe au Louvre et qui commence en Mésopotamie antique. Mon style est assez détaillé et j'aimerais un illustrateur qui aime retranscrire avant tout des ambiances assez réalistes avec beaucoup de détails. Des ambiances sombres car mon histoire est finalement assez triste. J'attends vos conseils et critiques. Voilà le début, le prologue, si vous êtes intéressés, je pourrais vous envoye la suite par email :
Prologue

Sur la colline, au bord du fleuve, le sol restitue en une brume épaisse la chaleur accumulée durant le jour. L’air est moite, lourd. Une humidité qui collent à la peau et engorge les poumons. Voilà déjà deux bonnes heures que le milan a abandonné le grand cèdre pour se mettre en chasse. Sa vue est perçante. Les rongeurs des marais n’ont qu’à bien se tenir! Son cris lugubre résonne au-dessus de l’Euphrate au long cours sinueux. Le crépuscule maintenant éteint, la nuit est d’un noir profond, presque total. Les étoiles sont timides, la lune étrangement absente, les grillons de l’oasis muets. Pas un brin d’air. Les palmes ne cillent pas.
Tous les habitants de la ville à peine sortie de terre se sont blottis sur leurs litières de paille profitant d’un repos bien mérité après une journée de dur labeur. Modeler des briques est un travail éreintant surtout pour le dos. A cette heure, plus aucun n’oserait mettre le nez dehors. Les rues sont désertes. Pourtant, hommes, femmes comme enfants ne dorment encore. Ils le savent, ils ne fermeront pas l’œil de la nuit. La cause? Le battement. Incessant, insupportable, discordant, déraillé, juste entrecoupé de quelques secondes de répit. Infarctus du rythme, tachycardie, palpitations. Impossible pour les cœurs de ne pas s’accorder au martèlement endiablé de la forge. Voilà des jours qu’elle n’interrompt plus son vacarme. Sans oser l’évoquer, ils savent que quelque chose de terrible se prépare. Une cérémonie, un rituel ancien, un mal nécessaire. Ils sont à la fois anxieux, terrifiés, honteux, fautifs et excités. 
Au pied de la Ziggurat encore encombrée d’échafaudages là où le fleuve fait une boucle, où les volutes de brume pâle se contorsionnent dans la roselière infestée de moustiques, pour les neuf prêtres le temps du sommeil n’est toujours pas de mise malgré la fatigue. Les regards sont rougis par les lueurs de la forge, les fronts poisseux de poussières, les gorges irritées. Les prêtres empestent une sueur âcre d’aisselles pas fraiches qui a le mérite au moins de repousser les insectes suceurs de sang. Rien ne doit les perturber. Le rituel est délicat. Tout est planifié depuis des mois. Et même si le toit de la Ziggurat n’est pas encore construit, les invités triés sur le volet sont déjà là, les mets raffinés au miel pour les réjouissances dressés, la lame du bourreau affutée. Impossible de faire marche arrière. Les lumières des torches accentuent leurs airs de déterrés. Le moment qu’ils attendent avec appréhension n’est autre que l'aboutissement de longues prières et jours de jeûne. Pour contraindre le démon à s'installer dans un hôte aussi inconfortable, la concentration est de mise. La moindre erreur et la colère de l’Invoqué peut se déchaîner. Et, les prêtres savent bien ce que cela signifierait pour eux et tous les habitants de leur ville en briques crues, un véritable carnage. On ne s’amuse pas impunément avec la magie, surtout la plus ancienne.
La forge brusquement cesse de battre. Le silence devient pesant. L’assemblée retient son souffle. Dans les cieux obscurs, le grand milan dessine maintenant des cercles.
Comme la règle l’impose, c’est Nahrïm l’ancien, le plus âgé et donc aguerri des neuf prêtres, qui prend la parole tout en brandissant une torche de mélasse enflammée. Sa barbe tressée touche presque le sol de terre battue. Malgré sa longue expérience, il ne peut empêcher ses iris sombres de grelotter.

- Par Ereshkigal et Nergal, le couple qui règne sur les Enfers, clame-t-il de sa voix enrouée, j’invoque celui qui commande aux vents secs de venir protéger le temple et notre nouvelle cité.
Aux rythmes d’une complainte lancinante de tambours et de lyres, deux prêtres s’avancent portant une statuette en bronze sur un palanquin. Leurs crânes viennent juste d’être tondu et leurs jupes plissées n’ont jamais été d’un blanc aussi immaculé. La statuette est encore rutilante si bien qu’il est difficile de dire avec certitude ce qu’elle représente. Pour l’instant, un phare dans la nuit indiquant une destination, si brillant qu’il doit être visible des Enfers. Avec d’infinies précautions, ils la déposent au pied de l’autel en albâtre sculpté de têtes de taureaux. Leurs yeux en or sont enchaussés de lapis-lazuli leur donnant presque l’air vivant. Des résines d'encens se consument dans des coupes formant des nuages de fumées qui s’éventrent aux extrémités des cornes dorées. Les yeux piquent. L’air est électrique. Un haut-le-cœur parcoure la petite assemblée alors qu’une jeune fille ligotée est conduite puis agenouillée sans ménagement à terre. Elle n’oppose pourtant aucune résistance. Sa longue chevelure noire a été peignée avec soins et lustrée comme sa peau blanche d’onguents de rose, de myrte et de genévrier. Le regard vide, les jambes molles, les lèvres entrouvertes. Elle semble résignée à son sort comme si elle ne faisait déjà plus partie de ce monde.

- Reçois ce sacrifice fils de Dieux et que le métal devienne ta demeure, psalmodie le vieux prêtre avant de se mettre à pousser en chœur avec les huit autres une étrange prière faite de claquements de langue et de paroles incompréhensibles aux non-initiés.
Le bourreau inspire fort, ajuste son geste, plisse les paupières. Ample, contrôlé, précis. Sans hésitation, il donne de l’élan à son bras armé. Une impulsion, une danse, une chorégraphie funeste tant de fois répétée.
Fllllleeeee….
L’éclat métallique de la lame, un éclair déchire la nuit. La jeune fille étouffe un cri, un hoquet suivi d'un gargouillis. Le bruit sourd d’un corps qui s’effondre. Une odeur écoeurante de fer. Son sang rouge éclabousse la statuette incandescente s’évaporant immédiatement en sifflements de serpents. Un frisson parcoure l’assemblé. Une onde qui ébouriffe la roselière. Elle s’étend à toute la cité et à ses habitants recroquevillés sous leurs couvertures. Le milan pousse un cri et en écho une voix résonne dans la nuit, une voix grinçante et froide, une voix qui hérisse les poils des prêtres et manque de faire mourir de peur Nahrïm l’ancien.
- Je suis Pazuzu, fils de Hanpa, le roi des mauvais esprits de l'air qui sort violemment des montagnes en faisant rage, c'est moi !

La suite de l'histoire se passe au Louvre, elle mettra en scène un jeune garçon qui rencontre une jeune fille ainsi que la statuette du démon Pazuzu qui est réellement exposée au Louvre, n'hésitez pas à me joindre, si vous aimez mon style. 
cong@hotmail.fr
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Message par toujoursinvit Sam 19 Mar 2016 - 14:15

Hello, au niveau de la tranche d'âge, je pense que ton texte s'adresse plutôt à des ados qu'à des lecteurs de 9 ans. Le thème et le vocabulaire sont assez compliqués.
Prends le temps aussi de corriger les quelques fautes d'orthographe qui émaillent ton texte.
Combien de signes fait ton texte?
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Message par Dingo Sam 19 Mar 2016 - 15:46

Bonjour,
Le prologue donne envie de connaître la suite je devine déjà ce genre de récit construit comme  "la malédiction de la momie" par exemple
Après j'aurais commencé par "Au bord du fleuve..."parce que "sur une colline, je ne pense pas qu'il y ait de fleuve
Attention aux contradictions
"le prêtre Nahrim est "aguerri" et pourtant plus loin le cri du milan l'a fait presque mourir de peur" par exemple
"noir profond presque total" (pour moi, noir c'est noir)
odeur du fer ?
etc...
Voir aussi si le milan évolue en Mésopotamie (oiseau connu comme européen je pense)

Pour l'anecdote, je travaille sur une comédie musicale Hadès et Perséphone qui lors de mes recherches m'a fait découvrir Ereshkigal et Nergal,
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Message par jeanemmanuel Lun 21 Mar 2016 - 9:13

Merci pour vos réponses. Odeur de fer : odeur du sang.
Tu as raison pour le noir, j'y avais pensé, mais je doutais. Pour le Milan, j'ai lu qu'il y en avait dans cette région. Oui c'est un peu une histoire de malédiction Wink
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Message par jeanemmanuel Lun 21 Mar 2016 - 9:17

Pour le nombre de signes, il faut d'abord que je trouve comment fonctionne le traitement de texte sur Mac Wink
Et les fautes, je ne fais que me relire et en corriger mais, j'en loupe toujours ...
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