La confiance en soi, hahaha

Hem, alors comment vous gérez ça vous, par rapport à votre travail d'auteur ou illustrateur ?

J'ai l'impression que depuis que je veux me consacre pleinement à l'illustration, mon moral est en dents de scie. Et pourtant c'est ce que je veux faire le plus au monde !

Il y a des moments où je suis contente, je me dis que j'évolue, et d'autres (comme en ce moment) où je me dis que mon travail est médiocre, qu'il est vide, blablabla.
Pourtant je reçois de jolis commentaires, des auteurs me proposent de jolis projets...et voilà-t-y pas que je fais une esquisse pour un texte qui m'avait beaucoup plus il y a quelques semaines, et je la trouve nulle, je bloque...j'avais pourtant plein d'images en tête, et je me sens mal pour l'auteur parce que du coup ça traine, ça traine...

Et vous ? Arrivez-vous à avoir un travail de qualité constante, à avoir un moral globalement constant ?
Dites-moi que je ne suis pas la seule dans ce cas !!!!!!!!!!!!!!!

eh tout comme toi... Moral en dent de scie. J'ai des très beaux textes à illustrer et ça bloque, ça bloque.. (et pareil, je me sens assez mal à l'aise par rapport aux auteurs qui m'ont écrit les textes ) Comme je travaille en plus à côté, je n'arrive pas toujours à me motiver pour dessiner sur mes projets le soire et je me laisse facilement distraire. Pour me remotiver je regarde des dessins que j'ai fait il y a un an et je vois l'évolution ^^

Oh non tu n'es pas seule !
Moi aussi confiance et moral en dents de scie, et plus souvent vers le bas que le haut d'ailleurs !
Allez, serrons-nous les coudes

tout pareil tout pareil
moi aussi de très très beau texte avec pour l'instant pas de réponse positive; donc je me sens mal à l'aise et me dis " peut être que si le texte avait eu d'autres illustrations de quelqu'un d'autre ça aurait marché ???" vous voyez un peu le genre de tracas .... et s'est sur Savon on se sent super mal à l'aise, et puis pourtant mes auteurs aiment ce que je fais ( hein le filles mes auteures ??? si non vous me l'auriez dit )
mais voilà le moral est en dents de scie aussi ...
mais la motivation est là, et je sais que je vais y arriver je le veux plus que tout au monde ( maintenant que j'ai des enfants et une vie de famille bien sur ) donc faut pas se décourager je crois, et c'est là que les forums interviennent car je pense que l'on se motive les uns les autres, fin à mon avis ....
Irène

Je te rassure, c'est tout pareil... pis y-a plein d illustrateurs que j'envie d'être capable de faire telle ou telle chose.

Je suis en constante remise en question. Là, en plus je suis en recherche pour les designs de différents textes et ça marche pas aussi vite que je le veux... Je tombe toujours dans ce que je fais, sauf que j'aime pas ça, je veux sortir de ma zone de confort justement.
Je me cherche un style + artistique, même si j'adore faire du vectoriel, ce dernier ne se prête pas à tout.
J'ai pourtant plein d'images en tête, mais ça se rend pas au crayon.

Bref, je tourne en rond et ça m'agace.

Puis faut dire que sur le forum y-a beaucoup de gros talents et parfois je me sens plus du tout à la hauteur.

Donc tu vois, tu n'es pas la seule.

Bonjour à tous,

Pareil que vous, des hauts et des bas...

Moi aussi, des hauts et des bas, souvent, des doutes. Je crois qu'il faut vivre avec...

Je crois que les doutes sont le propre de la création! Mais il y a un temps pour le doute, qui est bénéfique, la remise en question qui fait avancer.. et un temps où, je crois, il faut arrêter de se prendre la tête et agir.
La confiance se construit lentement, par contre elle peut mettre 2 secondes à s'effondrer. Alors si on passe notre temps à douter, la confiance risque pas beaucoup de se (re)construire!

J'aime beaucoup ce que t'as écrit Kikoum, ça aide à avoir un peu plus de moral!!

Oui, moi aussi des moments de gros doutes. Ce n'est pas facile d'être publié et quand on ne voit rien arriver, il y a parfois des moments de creux.
Comme le dit Kikoum, c'est positif si ça permet de se remettre en question mais un peu moins si ça créé des blocages. Quand le doute est trop fort, je laisse tout et je fais autre chose, rien de préférence...

C'était surtout pour m'assurer que je n'étais pas toute seule
Non c'est vrai c'est embêtant ce moral en dents de scie.
Aujourdh'ui par exemple ça va mieux, et j'arrive à avancer dans plein de projets là !
(et je vous parie que dans un ou deux mois je vais revenir vous dire : boooouuuuh je suis nuuuuulle !)

Kikoum, La Tricoteuse, vous avez raison...et c'est ce que je me dis aussi plus facilement quand j'ai le moral au top

Mais c'est sur que tu n'es pas seule. La création, qu'elle soit écriture, musique, dessin ou autre a toujours des hauts et des bas !
Le syndrome de la page blanche existe pour chacun de nous.
Sans parler des moments de fatigue et aussi de temps en temps on voit le travail d'un autre et derrière ça on se dit "à quoi bon, je ne lui arrive pas à la cheville !"
C'est comme ça qu'on évolue aussi...

Courage pour les moments où ça arrive, ça finit toujours par passer !

Hum, je pioche dans le forum et découvre un vieux sujet... hum hum, ne m'en veuillez pas, je le déterre un petit peu

Pour ma part, et je suis en ce moment en plein dedans, je suis prise de doutes chaque fois que je commence quelque chose : quand je commence le brouillon d'un projet, quand je commence le clean, quand je débute la colorisation... ça peut me durer plusieurs jours où je me demande si je serai à la hauteur, et je suis alors incapable de rester concentrée sur la première page à faire... une fois ce doute passé, je vais vite dans les brouillon/clean/colorisation et ne me pose plus de questions.
Mais persiste ce foutu doute proche de l'angoisse à chaque début de phase de travail.
Est-ce que vous le ressentez aussi ? Ca n'affecte pas mon humeur générale mais me gêne chaque fois que c'est là...
J'espère un jour pouvoir passer par-dessus ça parce que j'ai toujours l'impression après coup d'avoir perdus des jours de travail

Comment ne pas douter de soi? Mais il faut être capable de mettre ce manque de confiance en arrière-plan pour que ce ne soit pas un frein. Ca m'a amusé de voir ce sujet resurgir car je suis en pleine écriture d'un roman, commencé depuis 5 mois et je me demandais justement si tout ce temps passé valait vraiment le coup. Et si mon roman n'est pas publié? Et si ce que j'ai écrit n'intéresse pas un éditeur? Toutes ces heures d'écriture "pour rien".
La seule réponse que j'ai, c'est que si j'y ai passé tout ce temps, c'est que je crois à mon histoire et le meilleur moyen de prouver qu'elle a de l'intérêt, c'est de l'achever!

Le doute permet de se remettre en question, et de puiser dans les recoins de sa sensibilité pour faire ressurgir... la créativité! Et youpi, c'est reparti!
Bon parfois, cela met du temps, ce qui va à l'encontre de la nature impatiente de l'artiste. Il faudrait être capable de passer à autre chose et se mettre en état de neutralité pour pouvoir laisser venir les idées et pour les accueillir quand elles se présentent!!!
J'emploie le conditionnel car le doute est (aussi) mon meilleur ennemi...avec son associé le chocolat!
Courage...

Haha ! je comprends bien la référence au chocolat, je l'avais aussi, mais vu les prix de l'alimentaire j'ai dû arrêter
C'est bizarre parce que lorsque je suis dans ces doutes-là je ne me pose finalement pas de questions (éditeur, remise en question...), mon cerveau est vide... d'où ensuite la question : "si mon cerveau est vide avant de dessiner, serai-je capable de... ?"
Vos messages m'ont motivée à me coller le nez à mes pages, les roughs débutent Merci Toujoursinvit et Magui !

Comme l'a dit Kikoum, ce sont justement ces doutes et ces baisses de moral qui sont la base de la création, et j'irai même jusqu'à dire que c'est un gage de qualité !

Tu fais un dessin, tu crées une histoire, tu publies un livre, mais justement, il faut douter ! Prendre du recul, "est-ce que mon histoire se tient ?", "ah là j'ai raté le bras, je vais le refaire", etc. ce qui t'oblige à reprendre ton premier jet et à sans cesse l'améliorer !

Cependant, autant une sur-confiance est mauvaise, autant l'excès inverse l'est aussi : le perfectionniste qui retouche sans cesse sans jamais s'arrêter. Il faut atteindre un juste milieu, et c'est pourquoi, à mon numblavis, le côté "dents de scie" est bénéfique ^_^

Je suis heureuse de voir que je ne suis pas la seule à manquer de confiance....
En fait, c'est l'horreur depuis que je me suis (enfin!!) décidé à envoyer un projet d'album et un manuscrit à des éditeurs... J'ai trop peur des réponses négatives qui vont tomber, je le sais bien hléas!

Juliette : des retours négatifs n'empêcheront pas des retours positifs

A propos de la confiance en soi... il y a la confiance pour dessiner, avancer dans ses projets, démarcher les éditeurs et... une fois le livre publié, oser en parler autour de soi (autre que sa famille), faire la promo auprès des gens qu'on croise en quelque sorte, chercher les contacts...
Pour ma petite histoire, je suis remplaçante dans un supermarché, quasiment tout le temps en contact avec les clients et ma chef s'étonnait que je ne parle pas plus de mon activité d'auteur-illustratrice aux gens, surtout ceux qui ont de jeunes enfants. J'aimerai le faire, j'ai plein de cartes de visites à distribuer, mais voilà, je n'ose pas, blocage total de timidité. Pourtant en caisse je peux être super bavarde avec les gens sympas, mais pas moyen de "faire ma pub"... Je vais réessayer demain... mais sinon, c'est grave docteur ?

Grave, je ne pense pas! Chacun fait selon sa personnalité. Perso je fais très rarement de la pub pour mes livres. Les éditeurs sont là pour ça! Et ensuite, quand des bouquins plaisent, ils sont relayés par des sites spécialisés. Sans oublier les salons du livre où on dédicace. Moi, ça me suffit; je n'ai pas besoin de plus. (Je n'ai même pas de carte de visite disant que je suis auteur; je crois bien que je n'y ai jamais pensé!)

Ha, tout à fait, Persilya. Là, j'ai deux séances de dédicaces: une vers où j'habite, le 5mai, et je n'ose pas en faire la pub (bon, c'est lors d'un salon, mais...) Du coup, je crains qu'il n'y ait pas grand monde... Par contre, fin mai, c'est dans ma ville natale, et les gens ont fait de la pub pour moi et plein de gens vont passer!!
Finalement, on doit être un peu bêbêtes car au pire, les enfants nous répondent poliment et ne s'y intéressent pas...Qu'est-ce qu'on risque?
Mais il faut faire le 1° pas....-_-,

et que vas tu dédicacer Juliette ? (oui je suis curieuse !)

Toujoursinvit : mon éditeur est un petit éditeur régional qui a eu des souci avec le distributeur/diffuseur, donc en attendant que la situation s'arrange j'essaie de faire connaître mon premier livre (qui est régional mais peut intéresser au national) et mes dessins, parce que je ne suis pas du tout connue, je n'ai pas de réseau, ni de salons ou dédicaces... j'essaie de ne pas penser au fait que ce que je fais ne plait pas, même si c'est le cas, sinon je plonge en déprime et dur de m'en sortir. Mais je n'irai pas jusqu'à dire que ce que je fais est bien, le blocage vient peut-être de là.
Enfin, bon, désolée, c'était une question idiote, mais sur le coup elle m'était importante

Ya jamais de question idiote.

.. tout est dit !

Nous avons tous des hauts et des bas. Quel auteur n'a jamais eu le "syndrome de la page blanche" ? Il faut s'accrocher. Lâcher du lest de temps en temps, quitte à passer à autre chose pour revenir un peu plus tard, requinqué.

J'ai commis la bêtise d'envoyer mes manuscrits...et puis maintenant, je n'ai plus du tout confiance en moi.
Donc je n'écris plus.
J'aurais dû écrire, écrire, écrire...vu que là, je vais passer mon temps devant les lettres de refus sans écrire.
Je n'ai pas l'angoisse de la page blanche.
Mais j'ai l'angoisse des refus.
Même si je m'y attends.

La plupart des lettres de refus que tu recevras seront des lettres-types, genre "votre projet ne correspond pas à la ligne éditoriale", dénuées d'âme, de contact humain et d'intérêt. Les éditeurs reçoivent des tas de projets chaque jour, ne s'embêtent pas forcément à tous les lire, et génère une réponse automatique.

Dans ce cas-là, il ne faut surtout pas t'arrêter. Au contraire, il faut faire comme eux : regarder le tas de lettres, et avoir toi aussi un geste automatique : "cette lettre correspond parfaitement à la ligne éditoriale de la poubelle papier"... :p

Par contre, plus rarement, des éditeurs prendront gentiment le temps de te détailler les motifs de refus. Ce sont les réponses les plus riches et les plus utiles, parce qu'elles te permettent de rebondir, de progresser, d'apporter les bonnes retouches au projet, bref de ne pas t'arrêter non plus...

J'ai eu deux refus : un parce que la maison d'édition ferme...l'autre parce qu'ils doivent déjà publier un livre sur le même thème en 2014 (donc le mien a été éjecté d'emblée dès réception).

Je vais devoir m'habituer. Le truc, c'est que je n'arrive plus à écrire depuis que je suis passée à la Poste... C'est bête, je sais.

Deux refus! Petite joueuse!
Alors voilà la technique pour éviter la page blanche. Tu envoies ton manuscrit et pendant les 5 ou 6 mois d'attente qui suivent, tu ne stresses pas en attendant la réponse, puisque tu sais qu'elle sera négative à 99%.
Pendant ce temps, tu écris ce que tu as envie. Quand tu reçois ta réponse négative, tu t'en fiches puisque tu savais qu'elle le serait et tu envoies ce que tu as écris entre-temps.
Et puis quand le 1% de réponse positive arrive, tu es super contente parce que tu ne t'y attendais pas.
Tous les auteurs reconnus reçoivent toujours des réponses négatives. Ca fait partie du jeu.

Et imagine pour les auteurs non reconnus
Enfin, deux refus avec réponse "valable"...tu t'en sors plutôt bien!
A combien d'éditeurs as-tu envoyé ton manuscrit?

Les attentes après envois aux éditeurs et leurs refus, font partie du jeu. Nous avons toutes et tous ou le seront un jour, confrontés à ce genres de réponses. Si dès le début, tu n'acceptes pas "les règles", mieux vaut passer à autre chose. J'ai été édité quatre fois à C.E, mais j'attends une réponse pour mon cinquième tapuscrit et suis néanmoins dans l'expectative. Sera-t-il accepté ou non ? En attendant, pour éviter d'y penser, j'écris déjà sur un autre projet. N'étant pas le Paganini de l'écriture, je m'attends à des déceptions, mais comme pratiquement tout le monde sur ce site le stipule, "Ca fait partie du jeu". Alors accroche-toi. Ne lâche surtout pas, même si tu reçois dix refus, le onzième courrier sera le bon.

Gervase: j'ai eu la chance d'être choisie pour illsutrer un recueil de contes culinaires très original "Les contes de la cocotte" de M-F Thiery. Il est plutôt coloré "ouest de la France" mais les éditeurs sont super dynamiques et du cup, beaucoup de slaons, des émissions TV, des articles.. bref, un recueil qui démarre fort (600 vendus dans les 4premiers mois!)
Là, c'est ma ville de travail, donc je n'y connais pas encore bcp de gens( voir rubrique dédicaces), mais cet été, on va les faire en Vendée!

Luciolette: Ha ha!! je ris gentiment car je me suis dit la mm chose quetoi!! J'aurais jamais dû envoyer, au moins, j'aurais encore l'espoir!! Pour l'instant, deux refus, mais un si rapide que je me demande s'ils ont regardé qd mm.. o O
Du coup, maintenant, je suis partie sur mon projet de fantastique et sur diverses commandes. Ca change les idées et occupe l'esprit!!^^

J'ai envoyé plusieurs manuscrits.
J'ai écrit quelques contes (dans des styles très différents...), un abécédaire poétique sur les fruits. Je les ai envoyés à deux ou trois éditeurs chacun, ce qui fait que j'attends plusieurs réponses. J'ai aussi envoyé des poèmes à des concours (réponses de fin mai à fin juin) en espérant que quelques-uns soient publiés dans des anthologies. Tout ça depuis le début de l'année 2013...après une longue période où j'ai fait tout un tas de choses avant, donc, d'avoir envie de me (re)mettre à l'écriture (avec un (re) entre parenthèses, parce que j'ai beaucoup écrit il y a longtemps, mais sans jamais rien envoyer à des éditeurs...juste pour le plaisir d'écrire).
Mais depuis que j'ai envoyé mes contes, je n'ai rien écrit (sauf sur mon blog, mais où je parle de mes lectures de thrillers, donc rien à voir... ^^). Je me sens bloquée par l'attente.

L'attente c'est tout le temps alors une fois que tu as envoyé des textes, oublie et passe à autre chose ! Sinon, tu vas craquer !!

Le verbe "attendre" est sûrement celui que les auteurs et illustrateurs savent le mieux conjuguer!

La patience sera notre plus grande arme

Si cela peut vous rassurer, Proust lui-même s'est fait envoyer promener par tous les grands éditeurs de son époque. Il a dû s'auto-éditer (mais bon, il était riche le bonhomme...), et connaître ainsi le succès qu'on lui connaît.

La confiance en soi c'est, pour moi, refuser dans un 1er temps de me faire confiance, je m'explique: j'écris une fiche perso, une structure narrative, un paragraphe, uns scène, une description... je relis 20 fois, 30 fois, je sens qu'il y a un tout petit truc qui cloche ==> je vire tout, point barre, pas d'état d'âme. On est trompé par notre cerveau qui ne cesse de susurrer à notre oreille "ouais, c'est beau! wouha, t'es le plus fort!"
Que dalle, je pars du principe que mon 1er jet est toujours une bouse infâme, donc je refais, re-refais, re-re-refais... "20 fois sur le métier remettez votre ouvrage etc etc..." (pour info, Céline par ex noircissait des milliers de feuillets pour une centaine de pages publiées)

MAIS après il faut basculer vers une autre règle: se faire confiance!
arrêter de demander aux proches de jeter un oeil parce qu'on a tellement peu d'estime de son travail qu'on tremble dès que l'autre fait un froncement de sourcils. Non, on doit se mettre à "aimer" notre travail, comme si nous en devenions de simples spectateurs. Et quand on y arrive, alors peu importe le silence ou les refus des éditeurs.
ne pas être reconnu ne signifie pas qu'on a forcément fait du mauvais boulot, c'est juste que que c'est parfois pas le bon moment sur le "marché", que qqun a proposé un truc similaire un mois avant, que le fameux "comité de lecture" a fait la fête la veille de discuter de votre manuscrit et qu'ils ont tous la migraine le jour J...

dans les métiers de la création on est notre plus grand fan, on ne doit jamais l'oublier si on veut avancer!

Je viens d'apprendre qu'un de mes poèmes vient de remporter le 1er prix d'un concours et va être publié dans une anthologie.
Ma bibliographie passe donc de 0 à 0,01.

Donc je pense persister...et attendre, attendre...
Même si la patience n'est pas mon fort et si je pense souvent à tous mes envois divers et variés...depuis mars (oui, parce qu'avant, je n'ai jamais rien envoyé.).

BRAVO!

Bravo !!! Les petits ruisseaux forment de grandes rivieres !

Bertrand, ta grande sagesse n'a d'égal que l'épaisseur de ton armure

La petite fille qui contemple le guerrier roux...

* tousse *

c'est gentil ça

non, pas roux, "auburn" madame, attention, je suis à cheval (euh, pardon, à mulet, c'est moins grand) à propos de mes cheveux, héhéhé

edit: ma femme me dit que j'y connais que dalle en couleur de cheveux et qu'auburn c'est pas ça, pfff.... tant pis!

Auburn pour moi c'est plus vers les tons orange, et roux plus vers les tons rouge !

Edit : Ou l'inverse ? Ca y est me suis embrouillé ..

J'aurais dit l'inverse...

Félicitations Luciolette

Luciolette: Bravo pour la publication de ton poème!

J'écoutais ce matin une émission de radio où l'invitée était une chanteuse française qui expliquait qu'entre deux albums, elle traversait des périodes plus ou moins longues de désert créatif, périodes durant lesquelles son moral atteignait le niveau zéro de la confiance en soi. Mais, elle avait fini par comprendre (l'expérience, une illumination, une réflexion bouillonnante, bref!) que ces périodes étaient déjà de l'inspiration, car elle devenait, par ce retour à la normalité, éponge...éponge à petites choses...petites choses qui donneraient de grandes choses (pour reprendre l'image de Cheyenne: ru, ruisseau, rivière, fleuve, etc.)
Cela m'a parlé... et si cela peut alimenter notre réflexion commune sur la confiance en soi, hahaha!

Une chanteuse connue ? Jolie explication en tout cas.

Merci !
Petit ruisseau deviendra grand...comme le petit poisson de la fable.